victor-orbanLes élites et média européistes insistent sur le fait que le taux de participation étant inférieur à 50% (43,4% dans le dernier décompte publié, quasi-définitif: il ne manque qu’une partie des votes des Hongrois résidant à l’étranger), le référendum est invalide. Mais cela signifie simplement que le gouvernement n’est pas obligé de tenir compte de la victoire du non (98,3% des suffrages exprimés). Mais il peut quant même en tenir compte!
Ces élites semblent oublier qu’elles avaient été moins exigeantes en 1997, lors du référendum du 16/11/1997 sur l’adhésion à l’OTAN: il n’y avait eu que 49,2% de votants et seulement 85,3% de oui. 
Les dirigeants de l’UE ont encore plus oublié que le référendum sur l’adhésion à l’UE en 2003 n’avait attiré que 45,6% de votants et n’avait eu que 83,8% de oui.
A suivre leur raisonnement, les adhésions de la Hongrie à ces deux institutions seraient… invalides! Les dirigeants de l’UE deviennent des arroseurs arrosés. Ils ont aussi une vision large (trop large) dans l’espace, et sans règles suffisantes de prudence  pour l’UE, mais trop courte dans le temps, car ils manquent de mémoire.
V. Orban n’a d’ailleurs pas manqué de faire remarquer, dans son discours de présentation des résultats du référendum, que le nombre de non au référendum d’hier (presque 3,3 millions) dépassait le nombre de oui à l’adhésion à l’UE (moins de 3,1 millions et, encore plus significatif, que le taux de participation au référendum sur les quotas de migrants (43,4%) dépassait de plus de 14 points le taux de participation aux élections européennes de 2014 en Hongrie (29,0%).
Il a annoncé qu’il allait proposer dans les prochains jours un amendement constitutionnel au Parlement car “la volonté du peuple hongrois doit être inscrite dans la loi fondamentale”.
Il veut également convaincre les dirigeants de l’UE d’accepter la décision des Hongrois. Là, cela va être plus difficile.
Mais la question de l’immigration, selon M. Orban, est peut-être l’une des plus importantes des prochaines années. Elle concerne les personnes avec qui les Hongrois veulent vivre, avec leur culture, avec leur mode de vie, avec son système économique et avec le destin de nos racines chrétiennes.
V. Orban a terminé son discours en affirmant “Nous avons décidé que sur la question (de l’immigration), Budapest avait le droit exclusif de décider”. Il a conscience des difficultés. Il sait que sur le chemin dans lequel la Hongrie s’est engagée, “des batailles majeures et des conflits féroces nous attendent”.
G. Paume
Source: http://www.kormany.hu/en/the-prime-minister/news/we-have-surpassed-the-result-of-the-referendum-on-joining-the-eu

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