« Une opération de secours massive a permis de récupérer quelque 400 survivants et 25 corps », selon un dernier bilan des garde-côtes italiens, mais d’après plusieurs sources, il y avait plus de 600 personnes à bord. Sept navires devaient participer dans la nuit aux opérations de recherche des survivants, soutenus par des hélicoptères et un drone rapporte l’AFP.

Selon les autorités irlandaises, dont un navire militaire, le « Lé Niamh », a été parmi les premiers à porter secours aux migrants, mercredi 5 août, « 367 personnes (342 hommes, 12 femmes et 13 enfants) ont été secourues et se trouvent désormais à bord ».

« Un bébé d’un an environ, fiévreux, et une personne ayant une jambe cassée, ont été hélitreuillés vers l’île voisine de Lampedusa », a précisé Federico Fossi, porte-parole en Italie du Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).

Dans la matinée, Nawal Soufi, une militante italienne par qui passent de nombreux appels de Syriens en détresse en mer, avait annoncé avoir reçu vers 07H00 GMT l’appel à l’aide provenant d’un bateau en métal avec environ 600 personnes à bord et l’avoir transmis aux garde-côtes de Catane.

Les garde-côtes de Catane ont ensuite expliqué avoir reçu un appel, probablement concernant le même bateau, qui a été répercuté à leur centre de Rome, chargé de coordonner les secours de tous les bateaux de migrants au sud de l’Italie. Deux bateaux patrouillant dans la zone, à environ 15 milles des côtes libyennes, ont immédiatement été envoyés sur place, le « Dignity 1 », affrété par Médecins Sans Frontières (MSF), et le « Lé Niamh ».

Le bateau se trouvait légèrement au nord de la ville libyenne de Zouara, non loin de la frontière tunisienne, et avait des familles avec des enfants à bord. Mais l’eau avait envahi la salle des machines et il n’arrivait plus à avancer.

Ces centaines de morts qui s’accumulent de façon terrible rappelle la responsabilité gravissime des dirigeants européens qui laissent sciemment les passeurs agir. Les pompes aspirantes des aides sociales font espérer à ces populations un paradis terrestre en Europe, alors qu’une vraie politique humaine serait de fixer ces populations chez elles avec un vaste projet de développement social et économique. Un tel projet est devenu impossible pour un occident décadent qui n’a de cesse de répandre ses vices et son individualisme athée, anti-social et anti-civilisationnel.

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