issam-messe-papeAprès l’embrassade à Luther dans les Palais apostoliques, voici le croissant au Vatican. Non pas la délicieuse viennoiserie réalisée pour commémorer la victoire autrichienne de 1683 sur les Turcs musulmans qui assiégeaient Vienne mais celui, symbole de l’islam, que les mahométans portent dans leur cœur.

Lors du Jubilé des prisonniers de dimanche 6 novembre dernier, le pape François a promu au rang d’enfant de chœur lors de sa messe dans la basilique Saint-Pierre, un détenu musulman de 34 ans condamné entre autres délits pour agression sexuelle. Après les filles autour de l’autel pour favoriser cette notion féministe de “parité entre les sexes” (mais pas cette fois-ci, présence musulmane oblige), c’est la nouvelle lubie liturgique conciliaire pour seconder le dialogue inter-religieux. Avec François le syncrétisme religieux avance à pas de géant !

Le quotidien italien La Repubblica, tendance gauche-caviar et bobo radical-chic, affichant dédain et mépris pour tout ce qui est traditionnel, grand fan du pape François et de sa révolution progressiste, rapporte ainsi cet énième scandale bergoglien :

“Il n’a pas peur que son geste soit mal interprété. “Non, qu’y a-t-il de difficile à comprendre ?” Issam a été le premier musulman à revêtir l’aube des ministres à côté du pape lors d’une fonction solennelle dans la basilique Saint-Pierre. Et il l’a fait avec beaucoup de naturel : “Si les pontifes viennent prier dans les mosquées pourquoi je ne devrais pas le faire au Vatican? Je reste musulman mais ensemble nous pouvons prier les uns pour les autres, pour la paix, pour le monde. Dimanche c’est ce que j’ai fait.”

Dimanche c’était le jour du Jubilé des prisonniers. Et Issam est détenu dans la maison pénale de Busto Arsizio. Huit d’entre eux ont été choisis pour remplir la fonction de servants de messe. (…) “Quand du Vatican il m’ont demandé de choisir des détenus pour ce service, raconte don Silvano, le chapelain de Busto Arsizio, j’ai signalé qu’il y avait un garçon musulman qui s’était proposé et ils m’ont répondu qu’ils lui confieraient un geste important.” Il a donc été chargé de laver les mains de Bergoglio à la sacristie et il a été le seul à rester avec lui avant la messe. “Pourquoi j’ai voulu le faire ? Pour faire comprendre que nous, musulmans, sommes différents de ce que certains voudraient faire croire : nous sommes pour la paix.”

La seule chose que Issam a demandé a été de pouvoir porter avec lui, au cours du voyage, son propre tapis pour la prière. Il l’a utilisé avant de rejoindre Saint-Pierre et de nouveau l’après-midi : “Je reste musulman, revendique-t-il, mais je crois dans le dialogue et le respect.” Quand il l’a dit au pape, ce dernier l’a embrassé et lui a donné un baiser. “Je lui ai demandé de prier pour moi, pour ma famille, pour nous les détenus. François m’a dit d’en faire autant pour lui.”

Comme cadeau, au nom des prisonniers de Busto Arsizio, il a porté la clé de Saint Pierre en chocolat réalisée par la boulangerie de la prison. Il aurait voulu lui raconter son histoire mais il n’y avait pas assez de temps. (…)

L’enfant, arrivé du Maroc pour rejoindre ses frères qui s’étaient diplômés et qui en Italie avaient trouvé du travail, s’est perdu dans la drogue, dans l’alcool. “C’est étrange à dire mais la prison m’a sauvé la vie, raconte-t-il. J’ai été arrêté il y a 6 ans pour plusieurs délits et il m’en reste 4 à purger. Derrière les barreaux, j’ai renforcé la foi musulmane que j’avais quand j’étais petit et cela m’a changé : maintenant j’étudie, je ne me drogue plus, je ne bois pas et j’ai trouvé la paix intérieure.”

Et penser qu’il avait été catalogué comme un terroriste : “C’est arrivé il y a deux ans : ma mère était morte et en prison ils m’ont demandé de réciter une prière durant la cérémonie pour la fin du Ramadan. Quand j’ai eu fini, ils ont tous levé les mains au ciel. Qui nous observait a pensé que je voulais retourner les gens. Bien sûr ce n’était pas ça.” Si bien que dimanche Issam était à côté du pape : “Ses paroles m’ont coupé le souffle. Il a prié pour nous les détenus. Nous avons ressenti que nous n’étions plus les derniers, les exclus.”

Indépendamment du caractère politique, à la portée médiatique considérable, de cette présence musulmane dans la basilique Saint-Pierre pour convaincre le monde entier de pratiquer le Pas d’Amalgame, mais préfiguration peut-être de la victoire du croissant sur la Croix en nos pays européens déchristianisés et de la transformation en future mosquée de l’église la plus symbolique de la chrétienté, le rôle d’enfant de chœur confié à ce mahométan délinquant, venu en Europe semé désordre et vilénie, est un scandale religieux aussi énorme que la réunion œcuménique d’Assise !

La vraie doctrine catholique, bafouée et méprisée par ces ecclésiastiques progressistes en recherche d’innovations permanentes pour complaire au monde, est pourtant ferme sur l’impossibilité d’une quelconque participation de non-catholiques aux offices catholiques. Il suffit de se reporter aux études de canonistes réputés du XXe siècle parues dans l’article de MPI ci-dessous. 

Malheureusement avec François, dans la droite ligne de ces prédécesseurs, les dernières digues du catholicisme au sein de l’Église officielle, existantes et résistantes, encore, malgré 50 ans d’anéantissement sous le rouleau-compresseur conciliaire, sont en train de sauter les unes après les autres. Bientôt plus rien, au sein de cette nouvelle Église conciliaire, secte qui a pris en main la destinée des catholiques, ne s’opposera plus à la concrétisation du rêve messianique des officines maçonniques, une religion mondiale, mixture de toutes les religions, avec à sa tête, pourquoi pas, un homme en blanc…

Francesca de Villasmundo

 

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