Ces dernières années l’Italie, dévoile le quotidien Il Tempo dans un long dossier anti-terroriste,  a connu un boom des associations islamiques : du Nord au Sud, elles ont plus de 1000. Et les mosquées non autorisées sont environ 280. A Rome elles sont au nombre de 43, dans la région du Lazio, au moins une soixantaine. La plus part sont des garages ou des caves.

Un phénomène en expansion depuis des années, notamment dans les quartiers à forte présence immigrée. Un phénomène qui est au centre de l’attention de l’Anti-Terrorisme qui a signalé la présence d’au moins 50 lieux de cultes “à risques”. Un univers qui reste dans la pénombre et qui inculque, par le biais d’imams itinérants salafistes, la doctrine pure de l’islam. Dans ces centres on prêche la guerre sainte.

Dans le monde musulman implanté en Italie on trouve des mosquées “modérées” composées de musulmans dévoués à la prière, eu jeûne et à l’aumône, à la limite de celles plus dangereuses des prédicateurs fondamentalistes et des recruteurs où, parfois, se cachent des “cellules dormantes”. Après les faits de Paris et de Bruxelles, l’Anti-Terrorisme a souligné le danger potentiel de ces cellules composées au maximum de trois personnes, dont des femmes.  Ainsi, de la Sicile au Piémont, est présent au moins un lieu de culte musulman dans les grandes villes et les petites cités. Toutes sont menacées par le risque d’infiltration terroriste. Toutes donnent le change en faisant croire que la prière reste une activité collatérale à d’autres comme l’enseignement de la langue de provenance des enfants ou l’étude du Coran. En réalité, dans les mosquées dangereuses, les salles sont attribuées en tout premier à la prière, au recrutement et à l’endoctrinement djihadiste.

Les mosquées sont par ailleurs le centre autour duquel vit et se développe la communauté islamique de la ville. Des petites Molenbeeck italiennes, toujours plus de zones extra-territoriales, où l’assimilation dans le pays d’accueil est une pratique inconnue et l’intégration inexistante. Dans ces quartiers un terroriste pourrait y trouver refuge sans problème comme Salam dans Molenbeeck l’arabe, ancienne cité belge.

Le panorama de l’islam italien compte de nombreux terroristes potentiels qui circulent entre les mosquées clandestines. Lieux de culte qui deviennent également, dans certains cas, le centre d’accueil et de tri des immigrés qui arrivent sans documents et donc sans identité. Les forces de l’ordre italiennes ont, dès la moitié des années 90, identifié la présence dans la péninsule de vétérans du conflit bosniaque et de la guerre civile algérienne, dévoués au prosélytisme djihadiste.

Un problème exponentiel avec l’arrivée massive aujourd’hui de combattants de l’État islamique cachés parmi des faux-réfugiés sans vrais papiers, reçus à bras ouverts par les fausses élites et réels criminels immigrationnistes, laïcs et ecclésiastiques, au pouvoir en Europe. Cette faiblesse politique, véritable folie sur le long terme, laisse présager de nombreux attentats et des lendemains de larmes et de sang…

Francesca de Villasmundo

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