C’est le cri du cœur et de la raison d’un journaliste italien, Michel Dessi, ému par la détresse économique de ses concitoyens oubliés, abandonnés, au profit des migrants. Ce constat, tous les pays européens soumis à la vague d’invasion migratoire peuvent le faire chez eux. C’est la même histoire d’une solidarité humanitaire qui néglige ses propres compatriotes pour des étrangers conquérants :

“Les Italiens qui demandent de l’aide à la Caritas se sont multipliés. Surtout dans le Sud. C’est ce qui ressort du rapport annuel sur la pauvreté rédigé par l’institut catholique. Le nombre d’Italiens contraint de faire la queue devant les centres Caritas afin de manger une soupe chaude dépasse le nombre d’immigrés. La chose n’est pas surprenante. Pas du tout. Il suffit de lire un journal, d’allumer la TV, de naviguer sur les réseaux sociaux pour comprendre dans quelle situation dramatique nous nous trouvons. Les Italiens ont faim.

Des dizaines, des centaines d’histoires de nos concitoyens en graves difficultés. Beaucoup, avec humilité et embarras, sont contraints d’aller dans des émissions télé pour demander de l’aide. En espérant que quelqu’un écoute leur voix. La retraite, pour qui a la chance de l’avoir, est mince et ne suffit pas pour survivre. La majeur partie des jeunes n’a pas de travail. C’est difficile d’en trouver. Particulièrement dans le Sud. Et les citoyens sont en colère. Très en colère. “Nous, les Italiens, nous sommes abandonnés par l’État, personne ne nous aide ! Les immigrés, en revanche, sont dorlotés. A eux, il ne manque rien. A nous, tout !” raconte Letizia, une femme âgée en grandes difficultés économiques.

Comment lui donner tord ? Beaucoup parmi les immigrés sont gâtés. Hôtes de commodes et luxueuses structures hôtelières. Comme à Gambarie, en Calabre, où environ 100 immigrés vivent dans un hôtel 3 étoiles. Et la personne qui le gère se préoccupe de leur cuisiner des plats délicieux tous les jours. Tout à la charge de l’État. Ou mieux : des Italiens.

“Si je pouvais, j’irais chaque jour dans cet hôtel manger avec eux. Mais non, je suis contrainte de faire les courses avec parcimonie, autrement je n’arrive pas à la fin du mois” nous dit Letizia.

Mais tout ceci ne suffit pas aux immigrés. Ils veulent plus. Ils veulent plus de droits. Comme ceux revendiqués il y a quelques heures, à Archi, dans un quartier au nord de Reggio-Calabria, où environ 300 hôtes du centre d’accueil de fortune (une ex-structure universitaire) ont protesté pour obtenir un droit sacro-saint  : la Wi-fi.

Et pendant que les fils de cette Patrie meurtrie souffrent de la pauvreté, le Gouvernement “cool” rassure ! L’Italie est sur la voie de la reprise. Laquelle, nous nous demandons?”

Francesca de Villasmundo

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