Le professeur Joyeux après avoir été suspendu d’exercice en juin 2015, vient d’être radié de l’Ordre des médecins. Pourquoi ? Les motifs donnés par l’Ordre sont les suivants.

  • Il a lancé une pétition contre le fait que les vaccins obligatoires DTPolio ne se trouvaient plus en pharmacie. Par défaut, les nourrissons de deux mois se voyaient imposer une vaccination du nom Infanrix hexa; lequel comme son nom l’indique comporte six vaccins (dont celui suspect de l’hépatite B) dont le prix est sept fois plus élevé. Cette pétition présentement a été signée par près d’ 1million 100.000 personnes.
  • Cette critique entraînait un discrédit vis-à-vis des vaccins.
  • Le Pr Joyeux tenait à propos des vaccins des propos sans aucune preuve scientifiques. Ceci semblait concerner non pas le vaccin lui-même mais les excipients : aldehyde et aluminium.

Reprenons donc ces différents reproches.

Le premier tombe de lui-même. Il y a des vaccins obligatoires et non obligatoires. Le conditionnement des premiers disparaît au profit d’un ensemble que la plupart des gens ne souhaitent pas voir imposé à leur bébé de deux mois. Il s’agit bien d’un abus de confiance imposé aux citoyens. D’ailleurs, le ministre de la santé Mme Touraine l’a reconnu et a demandé aux labos de re-commercialiser le DTPolio obligatoire. Ce qui à ma connaissance n’a pas été fait à ce jour. Une grosse affaire de grisbi. Pour qui ?

Le second reproche est, une affirmation mensongère et gratuite ; une sorte de pétition de principe. Ni le professeur Joyeux, ni moi-même ne mettons en question la quasi-disparition de la variole, de la diphtérie, du tétanos, voire de la polio et du tétanos ; ceci grâce aux vaccins. Voilà ce qu’a dit et redit le professeur. Il lui est donc fait un procès d’intention.

Le troisième reproche concerne les vaccinations elles-mêmes. On peut penser que les dangers des excipients et conservateurs existent tant pour les vaccins, les médicaments et aliments. Nous apprenons tous les jours qu’ils contiennent des substances dangereuses pour la santé. Le 3 mai dernier, les députés ont adopté contre l’avis du gouvernement une proposition de loi du Nouveau Centre interdisant l’utilisation des produits considérés comme des perturbateurs endocriniens, dont les phtalates et les parabènes. Ceci concerne 400 médicaments d’usage courants dont, par exemple, la quasi-totalité des sirops pour la toux, une partie des antibiotiques, des antihistaminiques, des pommades. Le gouvernement n’a pas voulu suivre le parlement, probablement pour protéger les intérêts des labos. Il en est de même pour les vaccins.

Un monde à découvrir

Or tous les adjuvants vaccinaux sont par définition toxiques. Leur fonction est de stimuler le système immunitaire, et de déclencher une réponse à un agent toxique. Le Pr Joyeux a tout à fait raison de dire qu’il faut revoir la composition des adjuvants aux vaccins et en trouver de moins toxiques. La meilleure preuve est que ceux-ci sont activement recherchés.

Il y a 30 ans, la connaissance de l’immunologie était absolument infime. Elle est devenue un champ de recherche absolument stupéfiant notamment en cancérologie avec des succès extraordinaires. Des dizaines de maladies sont désormais attribuées à l’immunologie. Il y a là une terra incognita qui nous réserve des surprises pour le meilleur et pour le pire. Notamment en ce qui concerne les vaccins.

Dr Jean-Pierre Dickès

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