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Le site internet du Planning familial de Toulon est désormais inaccessible et le téléphone sonne dans le vide. Pour pouvoir pratiquer une IVG ou obtenir un moyen de contraception gratuit, les femmes se tournent maintenant vers les gynécologues qui se retrouvent à annuler des rendez-vous pris pour le mois de novembre. C’est ce que déclare Sofia Fischer dans un article récent du journal Libération du 28 septembre.

Cette nouvelle affole toutes les féministes qui prônent « les droits des femmes à la liberté de leur corps » et tous les gynécologues qui se voient débordés de boulot. Mais elle réjouit les associations catholiques qui profitent du « vide » qu’ont les femmes venant du Planning familial ; elles les aident à remettre de l’ordre dans leurs idées.

Le Planning n’a pas su trouver de repreneur après la démission dans la foulée, de la directrice ainsi que celle du conseil d’administration. Le « top ! » de la fin a été donné début août, quand l’association, asphyxiée par les difficultés financières, a été placée en liquidation judiciaire. De son propre aveu, la Confédération nationale du Planning a préféré « ne pas communiquer ni s’étaler sur cette affaire ».

La cause de la fermeture du Planning ? D’après la journaliste de Libé, elle incombe à une conseillère conjugale formée par le Centre de liaison des équipes de recherche sur l’amour et la famille (Cler), mouvement catholique de planification familiale. « Elles (les équipes) n’avaient pas du tout la même vision que nous sur la contraception, sur l’IVG. Elles avaient un discours beaucoup plus culpabilisant. En vingt ans, c’est du jamais vu au Planning.». Est-ce un mal de faire l’éloge de l’équilibre familial et de remettre les idées en ordre à ces femmes qui ne savent plus ou elles en sont  et demandent l’avortement ?

Ainsi le vide laissé par le Planning permettra peut-être aux associations de défense de la vie d’occuper une place désormais vide dans la région; ce qui inquiète tout particulièrement le docteur Amar de l’hôpital de Draguignan : « Si on ne fait rien, on laisse la porte ouverte aux idéologues et aux abrutis ! ». Elsa Di Méo, opposante PS à la mairie Front National de Fréjus, s’inquiète aussi du positionnement de certaines associations catholiques dans le Var concernant le droit des femmes. « Elles ont déjà commencé à investir le champ. Mais c’est totalement normal, puisqu’il a été vidé.» Pour elle, la fermeture du Planning constitue une nouvelle défaite dans « la bataille culturelle et idéologique contre les idées réactionnaires contre le droit des femmes ». Serait-ce le début d’une bataille contre le slogan « IVG, mon corps, mon choix, mon droit » et ainsi permettre aux femmes de défendre leur véritable rôle de mères ? Il n’y a plus qu’à encourager, soutenir ces associations, et espérer.

 

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