Le dimanche 08 novembre 2015, plus de deux cents adversaires du régime de Fidel Castro, à Cuba, ont été arrêtés par la police du pays pour avoir participé à la manifestation #TodosMarchamos (Nous marchons tous), qui exigeait la libération des prisonniers politiques qu’il y a sur l’île et des trois activistes qui se sont approchés du pape François lors de sa visite pastorale dans le pays.

L’Union Patriotique de Cuba (UNPACU) a dénoncé que les actes perpétrés par les policiers du gouvernement ont eu lieu dans les provinces de La Havane, Santiago de Cuba et Camaguey, où la plupart des manifestants ont été arrêtés. Parmi eux, on compte aussi des femmes.

L’UNPACU a souligné l’arrestation violente de douze activistes à Holguín, qui sont toujours en détention. Trente membres du Front de Résistance Civique « Orlando Zapata Tamayo » ont été arrêtés à Camaguey et encore une vingtaine de l’UNPACU.

Le gouvernement s’est bien chargé de la capture de ses opposants. Mais il ne s’est pas arrêté là. Selon la déclaration de l’UNPACU, les policiers ont violemment agressés les manifestants qui voyageaient dans deux camions. La police demandait aux autres passagers de les insulter mais, ils ont refusé et, en prenant position en faveur des activistes, ils ont exigé à la police d’arrêter les agressions.

La manifestation du dimanche dernier avait l’objectif de demander la libération des trois activistes de l’UNCAPU qui ont été incarcéré pour avoir commis un crime exécrable : ils se sont approchés du pape François lors de sa visite afin de dénoncer la situation politique vécue par les habitants de l’île.

La leader du parti d’opposition, appelé « Les Dames en Blanc », Berta Soler a confirmé que, juste deux jours après la manifestation, c’est-à-dire le 10 novembre, les activistes ont été relâchés.

La manifestation a donc porté de bons fruits. Berta Soler espère que le gouvernement finira par libérer les prisonniers politiques qui sont injustement incarcérés par ce gouvernement communiste.

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