Salim Bouali, 55 ans, est un ancien sergent-chef de la Légion étrangère. Orphelin à l’âge de dix ans, il trouve sa voie dans la Légion et sert 18 ans sous le képi blanc. Après avoir quitté l’uniforme, ce garçon né dans une famille musulmane se convertit et devient pasteur. Mais l’ancien légionnaire, soucieux du bien commun et de la jeunesse, n’a rien oublié de son expérience militaire. En 2001, il crée l’association “En action pour les Nations” dont l’objectif est d’inculquer des notions de civisme aux jeunes des quartiers. En 2006, ce personnage hors norme s’installe dans la cité Félix-Pyat à Marseille pour “tenter de récupérer les gamins au pied des immeubles“. 

Au menu des jeunes qui lui font confiance : visite des institutions, des casernes de pompiers et des commissariats pour les plus petits, sport, insertion professionnelle et stages avec la Légion à Calvi pour les adolescents.

En 2014, il organise un stage commando dans la forêt guyanaise pour remettre dans le droit chemin des jeunes qui ont basculé dans la petite délinquance.

La méthode porte ses fruits. Et Salim Bouali imagine de transposer cette expérience à plus grande échelle. Il prépare un dossier afin de fonder un centre d’instruction civique qui proposerait “un encadrement spécifique issu des concepts militaires, à travers le sport, l’instruction civique et l’engagement” afin de “donner aux jeunes garçons et filles en situation de rupture et de décrochage scolaire un cadre favorable à la transmission de droits et de devoirs“.

Avec le soutien du général Jean Maurin, commandant de la Légion étrangère, Salim Bouali a présenté le 30 janvier à Aubagne son idée de centre d’instruction civique.

 “L’actualité invite le civisme au premier rang de tous les discours politiques. Les militaires ne peuvent se substituer à l’Etat, mais nous avons un devoir de fidélité. Celui d’aider la bonne cause que défend Bouali, l’insertion de nos jeunes en difficulté.” (général Maurin) 

Devant le préfet de police de Marseille, l’adjointe au Maire de Marseille et déléguée à la sécurité publique et différents gradés de la police et de l’armée, Salim Bouali a défendu son projet de centre d’instruction civique qu’il aimerait installer dans une caserne désaffectée.

Comment y seraient traités les jeunes ? 

“On ne les lâchera pas. On va leur redonner une identité, des repères et valeurs. Leur faire comprendre que la France les nourrit et blanchit, mais qu’ils y ont des droits et devoirs. Ils auront une tenue et un contrat, une fierté.” (Salim Bouali)

 L’idée mérite d’être soutenue.

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