La Maison Blanche a clarifié les choses : le destin du président syrien dépend de son peuple. C’est ce qu’a dit hier jeudi 30 mars à Ankara, le Secrétaire d’État américain Rex Tillerson lors d’une conférence de presse avec son homologue turc Mevlüt Cavusoglu :

“Le sort du président Assad, à long terme, sera décidé par le peuple syrien”.

C’est un retournement de stratégie par rapport à celle établie sous la présidence d’Obama. Ce dernier avait fait du départ de Bachar al-Assad une condition sine qua non pour mettre fin à la guerre. L’Amérique de Donald Trump cherche une nouvelle voie pour régler le conflit syrien et préfère s’atteler à détruire l’État islamique en coopérant notamment avec la Russie et la Turquie.

Le même jour, l’ambassadrice des États-Unis à l’Onu, Nikki Haley a affirmé que Washington ne considérait plus le départ du président syrien Bachar al-Assad comme une priorité pour mettre fin au conflit dans le pays.

«Il faut choisir ses batailles», a dit Nikki Haley à un groupe de journalistes. «Quand vous regardez la situation, il faut changer nos priorités, et notre priorité n’est plus de rester assis là, à nous concentrer sur faire partir Assad. »

«Notre priorité est vraiment de regarder comment on peut obtenir des résultats. Avec qui devons-nous travailler pour réellement faire une différence pour les gens en Syrie ?», a-t-elle indiqué au siège de l’Onu à New York.

Elle a également confirmé la nouvelle stratégie de l’administration Trump que ne souhaite pas se focaliser sur le sort de Bachar al-Assad

«de la même façon que l’administration précédente». «Est-ce que nous pensons qu’il est un obstacle? Oui. Est-ce que nous allons rester assis là et nous concentrer sur le faire partir? Non.» a-t-elle répété.

Francesca de Villasmundo

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