Marie-Paule Belle découvre le succès en 1976 avec une chanson sur les aventures d’une Provinciale débarquée dans la capitale, « La Parisienne », dont les paroles font sensation : «Je ne suis pas MLF/On m’en fait grief,  Je ne suis pas nymphomane / On me blâme, on me blâme / Je ne suis pas travesti / Ça me nuit, ça me nuit/ Je n’ai pas de goûts pervers etc. ». Le 45 tours se transforme en disque d’or. Marie-Paule Belle remplit l’Olympia de Paris et le Théâtre des Variétés.

Bien écouter la chute: l’obsession du sexe la sauve!

La société était déjà bien malade, mais au moins les gens pouvaient-ils encore en rire!

Lorsque je suis arrivée dans la capitale/J’aurais voulu devenir une femme fatale

Mais je ne buvais pas, je ne me droguais pas/Et je n’avais aucun complexe

Je suis beaucoup trop normale, ça me vexe/

Je ne suis pas parisienne/Ça me gêne, ça me gêne/

Je ne suis pas dans le vent/C’est navrant, c’est navrant

Aucune bizarrerie/ Ça m’ennuie, ça m’ennuie

Pas la moindre affectation/Je ne suis pas dans le ton

Je n’suis pas végétarienne/ Ça me gêne, ça me gêne

J’n’suis pas Karatéka/ Ça me met dans l’embarras

Je ne suis pas cinéphile/ C’est débile, c’est débile

Je ne suis pas M.L.F. /Je sens qu’on m’en fait grief M’en fait grief, m’en fait grief

Bientôt j’ai fait connaissance d’un groupe d’amis /Vivant en communauté dans le même lit

Comm’ je ne buvais pas, je ne me droguais pas Et n’avais aucun complexe,

Je crois qu’ils en sont restés tout perplexes

Je ne suis pas nymphomane/ On me blâme, on me blâme

Je ne suis pas travesti /Ça me nuit, ça me nuit

Je ne suis pas masochiste /Ça existe, ça existe

Pour réussir mon destin/ Je vais voir le médecin

Je ne suis pas schizophrène/ Ça me gêne, ça me gène

Je ne suis pas hystérique/ Ça s’complique, ça s’complique

Je lui dis je désespère/ Je n’ai pas de goûts pervers /De goûts pervers, de goûts pervers

Mais si, me dit le docteur en se rhabillant

Après ce premier essai c’est encourageant

Si vous ne buvez pas, vous ne vous droguez pas/ Et n’avez aucun complexe

Vous avez une obsession : c’est le sexe

Depuis je suis à la mode/ Je me rôde, je me rôde

Dans les lits de Saint-Germain/ C’est divin, c’est divin

Je fais partie de l’élite/ Ça va vite, ça va vite

Et je me donne avec joie/ Tout en faisant du yoga

Je vois les films d’épouvante/ Je m’en vante, je m’en vante

En serrant très fort la main /Du voisin, du voisin

Me sachant originale /Je cavale, je cavale

J’assume ma libido/ Je vais draguer en vélo

Maint’nant je suis parisienne/ J’me surmène, j’me surmène

Et je connais la détresse/ Et le cafard et le stress

Enfin à l’écologie/ J’m’initie, j’m’initie

Et loin de la pollution, et loin de la pollution, et loin de la pollution/ Je vais tondre les moutons, je vais tondre les moutons, je vais tondre les moutons /Des moutons, des moutons, des moutons

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