dictature

La dictature des euroligarques prend de l’ampleur: après l’accession démocratique au pouvoir de conservateurs identitaires en Pologne, les technocrates de Bruxelles ont lancé, le 13 janvier, une enquête contre les réformes promises et mises en œuvre par les nouveau élus. Des réformes qui plaisent au peuple mais déplaisent au véritable pourvoir, de moins en moins occulte, qui dirige le monde.

Mécanisme d’euro-surveillance des États membres

La procédure opposée au gouvernement polonais a été mise en place en mars 2013, à l’occasion de la résistance du gouvernement de Viktor Orban en Hongrie, qui avait réussi à faire passer l’essentiel de ses réformes électorales promises:

En mars 2013, la Commission européenne formalise un mécanisme de surveillance des États suspectés de ne pas respecter les règles de droit. Une conséquence directe des conflits à répétition avec la Hongrie.

Il s’agit de mettre en place un dialogue structuré, avec une période d’échange d’information, puis un envoi de courrier, voire de recommandations, à un gouvernement qui s’écarterait des normes démocratiques européennes. Il est aussi prévu un suivi des mesures. À l’avenir, ce n’est qu’en cas d’échec de ce dialogue que l’article 7 des traités, qui permet de suspendre les droits de vote d’un État pour violation des valeurs fondamentales, pourra être activé. (Source)

Tiens! De quelles valeurs fondamentales s’agit-il ? Du caractère historiques de chrétienté? Non! Bien sûr que non! Alors quoi ? Avez-vous été consulté sur les valeurs fondamentales de l’Union ? Les connaissez-vous ? Non! Parce que les valeurs fondamentales sont définies par les euroligarques mondialistes.

Que reproche l’Union à la Pologne ?

La Pologne entame depuis les Législatives, le même processus que celui que la Hongrie à entamé à partir de l’élection de Viktor Orban en 2010.  Les promesses électorales que les eurocrates lui reprochent d’appliquer sont le remaniement du Tribunal constitutionnel qui s’oppose aux réformes voulues par le peuple.  la Commission lance donc la première étape d’une procédure autoritaire et liberticide qui en compte trois, contre la volonté populaire des Polonais.

En cas d’échec des procédures, les lois européennes prévoient de retirer au pays son droit de vote lors des sommets et réunions ministérielles de l’UE. 

Les trois étapes de cette procédure:

  • Une évaluation suivie d’un avis,
  • une recommandation pour résoudre les reproches,
  • et enfin la mise en œuvre des volontés des eurocrates, à la tête desquels se trouve l’oligarque Frans Timmermans qui explique sans sourciller:

« L’objectif de la procédure que nous lançons est de clarifier les faits de façon objective, évaluer la situation plus en profondeur et débuter un dialogue avec les autorités polonaises sans préjuger de possibles étapes ultérieures. » a ajouté le représentant de la Commission.

Les limites de l’oligarchie euro-technocratique

Malgré le caractère autoritaire de cette procédure le gouvernement polonais reste serein:  

« Il s’agit d’un dialogue standard. Aucune décision n’a été prise qui puisse avoir un impact négatif sur les relations entre la Pologne et l’Union européenne », a répliqué diplomatiquement le premier ministre, Beata Szydlo.

En effet, la Pologne n’a pas vraiment de raisons de trembler dans la mesure où elle se trouve au centre d’un dispositif de l’OTAN dirigé contre la Russie et de ce fait soutenue par les USA. Néanmoins le pays tente de rallier à sa cause les pays du centre européen, qui sont confrontés au même autoritarisme des euro-technocrates, et dont elle brigue le leadership. D’autre part, l’équipe au pouvoir soutenue par une confortable et récente majorité n’est pas une inconditionnelle de l’Union européenne, bien au contraire. Enfin, la Pologne est l’un des plus grands pays de l’Union par sa superficie et sa population. Là où la petite Hongrie a en très grande partie tenu le choc contre Bruxelles, la Pologne devrait résister, même si sa toute nouvelle majorité affronte d’emblée, contrairement à la Hongrie, les dispositions qui ont été mises en place suite à la résistance de Viktor Orban

le pouvoir polonais s’est libéré des chaines qu’avait imposées la gauche en cas de défaite électorale

En fait la procédure avait été entamée aussitôt que le gouvernement avait été élu: le vice-président de la Commission avait  adressé deux lettres successives au gouvernement demandant des « explications » avant le vote des lois et directement après. 

Sans doute les euroligarques vont-ils encore devoir faire voter des lois par le parlement de Bruxelles, parce que pour le moment aucune loi européenne ne ne s’oppose aux les lois reprochées à la Pologne. Les oligarques de Bruxelles entament cependant leur procédure contre la Pologne sous le prétexte que les lois en question seraient en contradiction avec « le fondement de toutes les valeurs sur lesquelles repose l’Union ». Des valeurs que la plupart des peuples européens rejettent, ainsi que l’indiquent les récentes élections qui ont eu lieu dans l’Union.  Gageons que de nouvelles lois euroligarchiques vont éclore pour contre-carrer les lois polonaises, grâce à un Parlement européen anesthésié.

En fait le pouvoir polonais a rendu à la Pologne certaines de ses prérogatives souveraines et en premier lieu, la démocratie:

  • La première loi (24 décembre) a permis la nomination au Tribunal constitutionnel de cinq nouveaux juges.
  • La seconde loi, votée dans la foulée le 30 décembre, annihile les mandats des membres des directions et des conseils de surveillance de la télévision et de la radio publiques qui seront nommés par le ministre du Trésor.

Comme pour la Grèce, face à la Pologne l’Union ne tient aucun compte de la volonté populaire.

Par ses lois, le pouvoir polonais s’est libéré des chaines préventives qu’avait imposées la gauche, lorsqu’elle était au pouvoir, pour garder le contrôle du pays même en cas d’échec électoraux. De toute évidence la souveraineté des peuples ne fait pas partie des valeurs des oligarques de l’Union, qui à chaque étape la rognent un peu plus. Un nouveau bras de fer est engagé !

Emilie Defresne

emiliedefresne@medias-presse.info

 

 

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