Le soap-opéra régimiste Plus belle la vie accumule les poncifs les plus éculés de la propagande. C’est une sorte de Santa Barbara bobo, mais plutôt version «  a te barbera ».  Dans un Marseille de carton-pâte, des gentils bisounours de gauche pratique le vivre-ensemble, simplement perturbé par des gens crocro méchants car de droite.  Rien de plus provençal qu’une daube après tout…

L’un des « acteurs », Laurent Kerusoré (aucun lien avec la star du football lavallois – passée aussi par Marseille –  Raymond Keruzoré, si ce n’est peut être les idées politiques), jouant le personnage de Thomas Marcé, quitte donc la bonne ville de Marseille après, selon ses dires, avoir été agressé 13 fois en raison de son homosexualité, notamment au moment de la Manif pour tous, et même « Un jour, je me suis même retrouvé dans le coffre d’une bagnole ! J’ai cru que j’allais crever ».  

Ses propos ont fait réagir, notamment sur le site François Desouche, où plusieurs Marseillais se livrent au fact-checking. Hey déclare le 5 février :

« Il dit n’importe quoi. Pour avoir de la famille là bas, et dans des quartiers bofs en plus, ils n’ont jamais été agressés. Je dis pas que ça craint pas mais juste que dire qu’il s’est fait agresser 13 fois et se faire enlever c’est du grand n’importe quoi. C’est pas non plus le Guatemala. C’est vrai que le vieux centre est devenu Alger dans certaines rues mais il ne doit sans doute pas y habiter et doit être dans les 6, 7, 8 ou 9ème plutôt riches et blancs. Je mets même ma main à couper qu’il habite au Roucas Blanc puisque c’est là bas que toutes les “stars” habitent. Le gars s’invente juste une vie de martyr selon sa sexualité alors que là bas, tout le monde se fiche bien de ce genre de gars. » Arnaud surenchérit le 8 : « La dernière fois que je l’ai croisé, il était au Pointu, accompagné de pédales rebeus. Le sujet de conversation c’était le moyen-âge où pendant que les européens jouaient à Daesh et dormaient dans des huttes, eux envoyaient des fusées dans l’espace ».

Marseille ne se limite pas bien sûr à cette affaire, et la violence y est bien réelle.  Vous vous souvenez de Marguerite Stern, le « petit soleil », dont je narrais les malheurs dans mon premier article sur Medias-Presse Infos ?  Je suis sûr que vous l’avez oubliée, bande de sans-cœur…  Sachez qu’elle a encore eu des ennuis de la part des chances pour la France. Le 20 octobre 2016, un projectile, probablement une balle de révolver, a fait un trou dans le double-vitrage de son appartement. Sur son compte Facebook, l’ex-Femen narre ses difficultés à s’intégrer dans le quartier et déplore ce qu’elle qualifie de brimades sexistes alors que ses agresseurs sont motivés surtout par le racisme. « Petit Soleil » veut toujours instaurer le dialogue, en vain. Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure, elle aurait plus de chance d’apprendre l’allemand à sa savonnette que de civiliser les jeunes porcs du vieux port.

Il n’y a pas que les acteurs qui quittent Marseille, les footballeurs s’y mettent aussi. Plusieurs joueurs ont déjà soit quitté, soit refusé de signer dans le club phocéen pour des raisons d’insécurité. Le dernier en date à l’avoir admis est le joueur de champ vedette de l’AS Saint-Etienne, l’ailier droit franco-algérien Romain Hamouma. Le 7 février, dans les colonnes du bihebdomadaire France Football, il déclara qu’en 2015, très sollicité après une excellente saison au Stade Malherbe de Caen, il avait préféré signer chez les Verts par « peur pour sa sécurité et surtout celle de sa famille », ayant notamment en tête les cambriolages dont ont été victimes plusieurs joueurs de l’OM ces dernières saisons (le Président Jean-Claude Dassier, le gardien de but croate Vedran Runje à trois reprises, le défenseur central brésilien Vitorino Hilton, le défenseur central belge Daniel van Buyten, le défenseur central tunisien et international néerlandais Karim Rekik, le milieu de terrain malien et international français Lassana Diarra, le milieu de terrain gabonais Mario Lemina, le milieu de terrain défensif français Fabrice Abriel, le milieu de terrain argentin Lucho Gonzales, le milieu de terrain camerounais Stéphane Mbia les milieu de terrain et attaquant ghanéens André et Jordan Ayew, l’avant-centre français André-Pierre Gignac,  , l’avant-centre brésilien Brandao, l’avant-centre ivoirien et international français Djibril Cissé et l’avant-centre sénégalais Mamadou Niang, liste non-exhaustive). « Des gens qui rentrent chez moi, en pleine nuit, ce n’est pas possible ! Surtout pendant un match ou un déplacement alors que je sais que ma femme est seule avec mes enfants. C’était inconcevable pour moi. » a ajouté celui qui est actuellement le meilleur buteur forézien. Il est vrai qu’en plus, deux enfants de joueurs de Marseille ont été abattus, Rodophe, celui de l’ex-gardien Gérard Migeon pour avoir forcé un barrage de police le 1er juillet 1989 et Adrien, celui de l’ex-milieu défensif, ex-entraîneur et ex-directeur sportif José Anigo, abattu dans sa voiture en plein Marseille le 5 septembre 2013, la dynastie Anigo étant une spécialiste du  milieu, qu’il soit sur ou en dehors du terrain…

Même si Marseille est une ville quelque peu violente, les faits narrés au début de cet article me semblent quelque peu passés au tamis de la propagande. Cela rappelle l’affaire Wilfred & Olivier, du nom de ces deux gays qui aussi accusèrent La Manif pour tous, mais dont les coupables étaient tout autant animés par l’homophobie que par le racisme anti-blanc. Oui, comme Mehdi Meklat, le chouchou de Taubira et d’Edouard Louis. Cependant, nous avons là un cas d’école de la maladie mentale de gauche, une sorte d’altération de la réalité. Les gens de gauche sont généralement immatures et vivent dans une sorte d’univers parallèle où les faits sont repeints non pas tels qu’ils sont mais tels qu’ils aient envie qu’ils soient. C’est ce que dans 1984 on appelait la « doublepensée ».  Une agression homophobe sera avouée quand elle ne peut être dissimulée mais les auteurs seront cachés et des boucs-émissaires innocents désignés (le catholique, le skin…). On fuit, mais on impose médiatiquement sa « réalité » des faits (un peu comme Edouard Louis, autre gay mythomane). Cela rappelle la vieille blague du Polonais qui va se plaindre à la milice : « Des soldats suisses m’ont tabassés pour me voler ma montre soviétique ». Réponse des miliciens surpris : « Euh camarade, tu veux dire des soldats soviétiques qui t’ont volé ta montre suisse ? » Et le Polonais de conclure : « C’est vous qui l’avez dit !!! »

Bref, pour bien résumer mon opinion de M. Kerusoré, je vais plagier un groupe disco icône de la sous-culture gay, Village People :

Mytho, mythoman

I wanna be a mythoman

Mytho, mythoman

I wanna be a mytho…

(note aux puristes, oui, en anglais on dit “mythomaniac” mais il fallait garder la rime de la chanson d’origine)

Hristo XIEP

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