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Des militantes féministes partisanes de la théorie du genre ont lancé une pétition réclamant une réforme des règles de la grammaire française afin de faire écrire demain «Que les hommes et les femmes soient belles!».

 Les viragos féministes à l’origine de cette pétition sont en guerre avec la règle de grammaire selon laquelle le masculin l’emporte sur le féminin. Du «sexisme», selon ces agitées du bocal.

Ces féministes sont aussi des militantes politiques. 

Le collectif L’égalité, c’est pas sorcier! à l’origine de cette pétition est présidé par Henriette Zoughebi, vice-présidente PCF du conseil régional d’Île-de-France. Sa biographie sur le site Babelio commence ainsi : “Née de parents juifs d’Europe de l’Est arrivés en France, sans papiers, pendant la seconde guerre mondiale qui ont transmis à leurs deux filles le désir de lutter contre le racisme et l’antisémitisme. Henriette Zoughebi a fait toute sa carrière professionnelle en Seine-Saint-Denis, d’abord en tant que bibliothécaire, puis en tant que directrice-fondatrice du Salon de livre de jeunesse de Montreuil (…) Elle a participé à introduire dans les programmes de l’Education Nationale la littérature de jeunesse“. Avec un tel palmarès, on comprend mieux comment tant de livres de jeunesse au contenu pro-LGBT ont été mis en avant ces dernières années.

Autre promotrice de cette pétition, Carine Delahaie, rédactrice en chef de Clara Magazine édité par le mouvement féministe Femmes solidaires historiquement lié au parti communiste français. Carine Delahaie, également militante LGBT, est membre du PCF et se présentait comme candidate du Front de Gauche aux départementales.

Autres signataires de cette pétition : Marc Thiberville, élu PCF, vice-président du Conseil général du Val de Marne; Sylvie Altman, maire (PCF) de Villeneuve-Saint-Georges et conseillère générale, Malka Marcovich, ancienne assistante de production du Musée de la Diaspora à Tel-Aviv, membre du jury du Prix Laïcité République,…

Cette pétition s’adresse à Najat Vallaud-Belkacem.

Le professeur Alain Bentolila, linguiste, a réagi dans Le Figaro en dénonçant «une erreur majeure d’analyse linguistique et une confusion totale entre le genre linguistique et le sexe». «Le mot “chapeau” est de genre masculin et le mot “canne” de genre féminin. Ont-ils pour autant un sexe? Mettre la dignité des femmes dans une règle, c’est méconnaître la langue française. Les règles de grammaire servent à mieux nous comprendre, à nous réunir. Penser faire avancer la parité en changeant le genre d’un adjectif, c’est invraisemblable

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Affiche JA 2015

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