Selon le journal espagnol El Mundo, Jésus Oyamburu Fernandez, numéro deux du ministère de la Culture auprès de l’Ambassade d’Espagne en Argentine,  a admis vendredi que sa représentation avait financé le voyage en Argentine des deux propagandistes de pornographie LGBTQI qui ont organisé un scandale à l’Université de Buenos Aires (UBA) en présentant un de leurs spectacles pornographiques.

Pour la Biennale de Performance, nous avions demandé la participation de ces personnes (Majo Pulido et Elena Urko, membres du groupe catalan porno Post-Op )”, a assuré à El Mundo, Jésus Oyamburu Fernandez, qui a aussi  reconnu qu’à la suite de cette demande, “nous avons fait l’effort de financer leur déplacement“. Mais le vice-conseiller prend des distances quand on évoque le scandale initié par les deux femmes, scandale défini  dans un article, comme des “monstruosités“.

“Performance” pornographique financée par l’ambassade d’Espagne en Argentine et montrée aux étudiants de la Faculté de sciences sociales !

«Notre engagement avec elles concernait la Biennale à laquelle elles ont participé du 2 au 5 juin“, a expliqué le représentant diplomatique. De fait, Urgo et Pulido ont montré leur “spectacle” à la Maison du Bicentenaire du Centre culturel Paco Urondo et à  la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université de Buenos Aires. Elles ont également donné des conférences avec l’universitaire transsexuel espagnol Paul Preciado, né femme et opéré pour devenir homme. Elles ont revendiqué le “post porno”,  qui cherche “à sortir la pornographie du schéma hétérosexuel”  et “à briser les préjugés en exhibant des corps éloignés des stéréotypes”.

Les étudiants de la Faculté des sciences sociales rassemblés pour écouter l’apologie de la “post-pornographie”, nouvelle étape de la propagande LGBTQI

Après la présentation officielle que ces militantes LGBTQI de Post-Op ont faites à la Biennale, les médias locaux ont font part de ce scandale. Les Argentins ont été choqués d’apprendre que des scènes de pornographie immonde ont été présentées dans le hall de la Faculté des sciences sociales de l’UBA, mercredi après-midi.  

“Au lieu de débats intellos sur le structuralisme et l’École de Francfort, les élèves et enseignants ont été témoins directs de filles nues sur  scènes  proposant d’étendre l’imagination pornographique et d’expérimenter d’autres façons de vivre l’espace universitaire sexualisé”, ont déclaré les promoteurs de ce scandale.

Le centre des étudiants de l’UAB, contrôlé par la gauche, a précisé ne pas avoir participé à l’événement. Lucie Romano, présidente des étudiants de l’UAB, a indiqué au journal numérique Infobae que l’événement faisait partie d’un «programme officiel du département de la communication“. Lucie Romano donne des précisions sur le comportement sordide des invitées de l’Ambassade d’Espagne : elles ont notamment utilisé un micro comme jouet sexuel et «ont fait pipi sur les tables et ont refusé de nettoyer”. Même le Parti ouvrier trotskyste s’est désolidarisé de “l’événement” et  a porté plainte car les militantes Post-Op ont « volé » une table de leur bar pour leur exhibition. 

Le trio LGBTQI qui a fait scandale
Le trio LGBTQI qui a fait scandale

Suite à la prestation, les réseaux sociaux se sont déchainés en commentaires et indignations, radios et télévisions argentines et espagnoles ont reçu de nombreux appels demandant des sanctions. Vendredi, les autorités de l’UBA n’avaient pas réagies, mais les tribunaux fédéraux ont reçu une plainte pour “attentat à la pudeur”, punissable par des amendes de 1.000 à 15.000 pesos (100 à 1500 euros).

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