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En plein débat sur les adoptions par les couples homosexuels, l’histoire de l’homme politique italien Vendola fait polémique.

Nichi Vendola, c’était un homme politique de gauche, ancien gouverneur des Pouilles en Italie, président national du parti italien Gauche Écologie Liberté, chevalier sans peur et sans reproche au secours des pauvres, des inégalités, des femmes exploitées, des droits des enfants, contre le capitalisme tyrannique. C’était. Parce que depuis, arrivé à la cinquantaine, il a eu envie d’un enfant. Désespérément. Avec son compagnon, italo-canadien, de 20 ans plus jeune.

Alors foin de la loi italienne qui interdit la pratique de l’utérus en location, foin des bonnes paroles sur les pauvres, foin du combat contre le capitalisme, foin des droits de la pauvre femme à qui on enlève l’enfant dans la minute de la naissance. Foin de tout, le bébé a été commandé à une agence yankee de Californie, il est le fils naturel d’Ed, le partenaire de Vendola, l’ovule est la propriété d’une femme californienne, et l’utérus loué, celui d’une femme indonésienne résidente aux États-Unis. Coût de l’opération : entre 130 et 170 mille euros. Et Tobia est né le 19 février dans une clinique californienne top secret. La paternité de l’homme politique sera reconnue par le Canada mais pas par l’Italie. A moins qu’un juge ne force la main, ce qui est possible puisque de telles reconnaissances ont déjà eu lieu.

Les commentaires sur le web n’ont pas manqué : “Pour satisfaire son désir, le palatin des pauvres et des oppresseurs a été à l’étranger comme un riche nanti, a rendu orphelin de mère un enfant et a contourné la Constitution et les lois de la République. Mais ce n’était pas un homme de gauche ?” écrit le quotidien Famiglia Cristiana. “Il y a un thème qui unit deux mondes lointains entre eux comme le féminisme et celui des valeurs chrétiennes. C’est la condamnation de la pratique de l’utérus en location et la certitude qu’un enfant n’est pas un droit..”

Un autre s’amuse : “Ciao, c’est Vendola, je voulais un cadeau et j’ai acheté un enfant” pour ajouter “mais avant les communistes ils ne les mangeaient pas les enfants ? Maintenant ils les achètent.”

Quant au leader de la Lega du Nord, Matteo Salvini, il a twitté : “Ceci pour moi ce n’est pas un futur, louer l’utérus, c’est de l’égoïsme dégoûtant.” Il y a le député Gian Luigi Gigli qui parle “d’exploitation prolétarienne” et celui qui tonne : “C’est une transaction comme une autre et le fils devient l’objet d’un désir de qui peut se le permettre.”

Nichi Vendola, c’est une belle conscience de gauche, non ?

Francesca de Villasmundo

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