Au Guatemala, parler de corruption n’est pas nouveau. Mais aujourd’hui, cela prend un autre tournant. En effet, les crimes, impliquant le président de la république du Guatemala, à l’époque, Otto Pérez, sont devenus une affaire publique depuis le 16 avril 2015, quand le groupement frauduleux appelé “la ligne”, intégré par plusieurs fonctionnaires du gouvernement, a été démantelée par la police du pays.

Ce jour-là, environ 20 personnes de « la ligne » furent arrêtées car accusées de détourner les ressources financières de l’État. Dans ce groupement, il n’y avait pas que des fonctionnaires haut placés, mais également, la vice-présidente du Guatemala Roxana Baldetti et, pire encore, l’ancien président de la république, Otto Pérez Molina.

A partir de ce moment, tout a commencé à s’effondrer pour cet homme politique, car le 1er août dernier, les autorités judiciaires ont présenté toutes les preuves que l’inculpaient. Bien sûr, l’ancien président, avec toute la prétention du monde avait tout nié et proclamait son innocence. Le peuple du Guatemala,  en voyant ceci, a décidé de manifester. Environ 30 mille personnes sont allées dans la rue en vue d’exiger la démission immédiate du président.

Dès lors, l’ancien président a été accusé de corruption, de détournement d’argent, entre autres. Ces avocats, en dépit des grands efforts pour le faire sortir de prison, ont réussi juste à reporter le jour du jugement où il sera finalement condamné.

Il faut prendre en compte que tous ces anciens fonctionnaires inculpés, et qui faisaient parti de « la ligne » sont déjà en prison, y compris l’ancienne vice-présidente. Le seul qui manque c’est Otto Pérez.

Les pays d’Amérique Latine sont véritablement étonnés par la détermination du peuple guatémaltèque à faire valoir ses droits et à dénoncer les actes ignobles des fonctionnaires, y compris le propre président de la république. Ils ont montré que le gouvernement n’est pas un jeu mais plutôt un compromis qui exige des responsabilités.

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