Emmanuel Macron me fait penser au kit de survie (« Survival kit » en VO) du jeu sur Internet The Last Stand, Union City (http://armorgames.com/play/12009/the-last-stand-union-city). Très prometteur sur le papier, donnant l’impression de te sortir d’une situation désespérée, mais une fois acheté, on s’aperçoit qu’en fait non…

The Last Stand est une tétralogie très étoffée, qui n’est pas sans rappeler la série télévisée The Walking dead, produite par la société Armorgames et créée par la société australienne Con Artist Games. Con Artist signifiant « escroc » en anglais, on sent déjà un parallèle avec le chouchou des médias. Dans le premier jeu, on joue Jack, un homme qui visiblement a reçu une formation militaire et qui a barricadé sa maison de Glendale (ville imaginaire d’un état qui ne l’est pas moins mais qui ressemble de par la configuration géographique à la Virginie) où il doit tenir 20 jours face à des hordes de zombies. Le jeu se termine par l’atterrissage d’hélicoptères de l’armée venant le secourir lui et quelques survivants… Le second jeu commence… quelques minutes plus tard. Il y a des années comme ça où il vaudrait mieux rester couché. Un des soldats de l’hélicoptère, mordu par un zombie, s’est lui-même transformé et a provoqué le crash de l’engin, Jack étant le seul survivant. Il a 40 jours pour rallier la grosse métropole côtière, Union City (correspondant en gros à Virginia Beach), sous contrôle de l’armée, en traversant tout l’état, cherchant de la nourriture et un endroit à sécuriser dans chaque ville traversée. Le même principe que le premier jeu, l’intendance en plus.

Dans le 3e opus, celui qui nous intéresse présentement, Jake n’est plus le personnage principal (mais il apparaît dans le jeu pour aider le joueur). L’armée a été submergée et Union City est une ville totalement zombifiée où ne restent qu’une poignée de survivants que le joueur va rencontrer. Victime d’un accident de la route à l’entrée de la ville, dans le quartier encore rural de Pinedale, le joueur/la joueuse doit retrouver sa femme Bethany/son mari Matthew, infirmière/infirmier de profession, dans le quartier voisin de Brookvale, lieu du domicile conjugal. S’en suit ensuite une quête effrénée du conjoint à travers la ville, dans un sanglant jeu de piste, qui amène le joueur à l’Hôpital central de Canal Park, puis ensuite au stade de football américain où des survivants sont parqués, puis ensuite au Parc d’Uptown où vous retrouvez votre conjoint détenu(e) par l’armée et enfin aux docks, où Jake vous aide à prendre le dernier bateau. D’ici là, vous avez utilisé tout ce que vous aviez sous la main pour écarter les zombies, du démonte-pneu (votre première arme) au katana, en passant par la totalité des armes à feu possible et imaginables (qui, bien sur, ne tirent pas les mêmes munitions), appris deux ou trois choses utiles (tirer avec un RPG ou un lance-grenade M79 en milieu confiné est une TRES mauvaise idée…), traqué les dernières boîtes de conserve et recruté un compagnon (soit Kelly, vendeuse de supérette myope, soit Hawk, armurier), tout ça pour une fin de jeu brutale… Vous voyez votre bateau partir, puis tomber en panne au milieu de nulle part. Et dans la nuit noire, vous entendez un grondement familier… « Bethany, que tu as de grandes dents… » « Roaaar (traduction : c’est pour mieux te bouffer mon enfant) ». Mordue au bras en soignant un blessé zombifié, votre conjointe est devenue zombie.

Quelques mois plus tard, devant le succès du jeu, Armor Games décide de créer le survival kit, avec un quartier supplémentaire (Whistler’s Forest) et quelques armes nouvelles (notamment la possibilité d’utiliser une guitare pour tuer les zombies, car comme le chante Jean-Pax Méfret, la guitare est devenue une arme). On y rencontre un personnage prometteur, le professeur Phillip Best, le dernier épidémiologiste ayant survécu, qui vous réclame 4 échantillons de sang de zombie pour achever ses recherches. Vous remplissez sa quête… et puis grosse déception : ça ne change absolument rien à l’issue du jeu, il lui faut des semaines pour terminer ses travaux et d’ici la, votre femme s’est transformée en dentier sur pattes et vous en Happy Meal humain.

Macron, c’est le Survival Kit. On place beaucoup d’espoir en lui, on espère une fin différente, mais en fait, rien ne changera. On aura simplement perdu du temps et de l’argent, et gagné en plus un immense sentiment de frustration. Un diction populaire dit : « On sait ce qu’on perd, on ne sait pas ce qu’on trouve ». Comme avec Macron, on sait ce qu’on aura pas, autant essayer Marine, ça ne pourra qu’être différent…

Hristo XIEP

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