Pierre Bergé

Pierre Bergé est mort. Même ce financeur de la destruction de la nature humaine est aujourd’hui entre les mains de Dieu. Personne n’y échappe, même les plus puissants, même les plus malfaisants. Voici quelques rappels qu’avaient fait en 2013 Pierre Alain Depauw :

Il y a des êtres vils qui n’inspirent que mépris, Pierre Bergé est de ceux-là. Sa sortie lors de l’émission « On refait le monde » diffusée par RTL en 2013 laisse pantois tant elle est d’une provocation extrême : « Je suis pour la suppression intégrale de toutes les fêtes chrétiennes en France » ! Le richissime inverti, chantre de la laïcité, ajoute au passage qu’il faut prendre en compte les nombreux musulmans installés en France. Cela rappelle la saillie de Dounia Bouzar il y a quelques jours. Bergé ne s’arrête pas là. Antichrétien, il cultive aussi une rengaine apatride qui le fait vomir toute célébration patriotique ou militaire. « Je suis contre la célébration du 11 novembre », ajoute-t-il. Et de compléter par une critique ignare des défilés militaires : « Il n’y a que la France et la Corée du Nord pour faire des défilés militaires ! ». Mais faut sortir un peu, Pierrot ! Et pas seulement à l’occasion de la gay pride ou des soirées de la gauche caviar ! Les défilés militaires existent évidemment partout, même dans un pays chérissant sa neutralité comme la Suisse.

Pierre Bergé est un malfaisant de la pire espèce. Du reste, il disait de lui-même « Je suis un « mafieux ». Et je ne crois qu’à ça. ». (1) Né le 14 novembre 1930, son adolescence l’amène à fricoter avec les milieux anarchistes, dont Sébastien Faure, l’auteur de l’Encyclopédie anarchiste. Son relent apatride se manifeste dès 1948, année au cours de laquelle il fonde avec quelques amis l’éphémère revue La Patrie mondialetrès proche du Rassemblement Contre la Guerre dirigé par le franc-maçon Robert Jospin, père du futur ponte socialiste Lionel Jospin. Les mœurs de Pierre Bergé l’amènent à entretenir une relation étroite avec Jean Cocteau dans les années ’50. Fin 1957, il rencontre Yves Saint-Laurent avec lequel il forme « le plus célèbre couple homosexuel de l’histoire de la couture ». (2) Dans le monde de la mode, les deux se répartissent les rôles : Yves Saint-Laurent se consacre à la création de mode tandis que Pierre Bergé fonde l’empire financier. Fervent amateur d’art, Pierre Bergé investit dans ce secteur dès les années ’70. Non sans arrières pensées : « Les musées ont pris la place des églises. La religion moderne, la vraie, n’a plus son siège dans les cathédrales mais dans ces musées, cinémas, opéras où les gens de notre siècle se rassemblent, se retrouvent et vivent ». (3) Fondamentaliste laïque acharné, Pierre Bergé se présente comme un adversaire « du pape, du clergé et d’autres choses de la même farine ». (4) Ce proche de Vincent Peillon et de François Hollande ajoutait : « On croyait être débarrassé de la bigoterie et voilà qu’elle revient (…) Nous avons affaire à des opposants. Parfois à des adversaires. La gauche n’est pas là pour pactiser avec eux mais pour lutter contre l’obscurantisme ».

Pierre Bergé se présente volontiers comme un mécène. Disons qu’il est le pourvoyeur de fonds de très nombreuses initiatives politiques, culturelles ou de presse marquées essentiellement par l’une ou l’autre de ses obsessions : la haine du christianisme, la haine de la France et de tout ce qui relève de l’amour que l’on porte à son pays, à sa patrie, la haine de la famille traditionnelle. Pierre Bergé est toujours partant pour financer la propagation du multiculturalisme ou la propagande homosexuelle. En 1985, il est mécène de SOS Racisme dont le président de l’époque était Harlem Désir qui, depuis, a grimpé les marches du parti socialiste. Pierre Bergé s’entraînait déjà aux déclarations choquantes. « J’aimais ce mélange de beurs, de juifs, d’Arabes, de métis et d’indistincts comme moi. (…) J’ai parfois même regretté d’être à ce point franco-français et de n’avoir pu trouver chez mes ancêtres la moindre origine étrangère. » (5), écrit-il ! En 1986, Pierre Bergé accepte du gouvernement communiste chinois le titre de « conseiller supérieur de la République Populaire de Chine ». Et en 1988, il organise un défilé de sa maison de couture dans le cadre de… la Fête de l’Humanité, démontrant que grand capital, luxe et marxisme peuvent faire bon ménage ! Bien évidemment, il arrose le parti socialiste à chaque campagne électorale. On le retrouve naturellement grand mécène aussi du Festival d’Automne de Paris qui avait programmé l’ignoble « Golgota Picnic » en 2011.

Dans son registre de prédilection, on remarque encore Pierre Bergé à la fondation du magazine homosexuel Têtu ainsi que de la chaîne de télévision communautariste Pink TV spécialisée dans la diffusion de pornographie homosexuelle après minuit.

En dehors des médias communautaristes homosexuels, Pierre Bergé a depuis longtemps témoigné d’un attrait pour la presse. D’abord avec le magazine Globe qui fit les beaux jours de François Mitterrand. Puis dans Libération. Et surtout en prenant le contrôle du groupe La Vie – Le Monde (qui englobe Le MondeLe Monde diplomatiqueLe Monde des religionsCourrier InternationalLa VieTélérama,…) et en devenant président du directoire du conseil de surveillance du journal Le Monde.

Néron précieux des temps modernes, Pierre Bergé ne pratique pas la délicatesse du langage. Intervenant en direct à la télévision, il avait eu cette réplique mémorable autant que scandaleuse : « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? ». On se souvient également de son tweet du 16 mars 2013 : « Si une bombe explose sur les Champs à cause de la Manif Pour Tous c’est pas moi qui vais pleurer ».

Il reste à savoir que Pierre Bergé figurait parmi les 500 plus grandes fortunes françaises avec un patrimoine évalué à 120 millions d’euros. Cela fait beaucoup d’argent au service du Mal…

L’heure est aux comptes devant le Créateur…

(1)    Pierre Bergé, François Mitterrand par ses proches, éditions La Sirène, 1996.

(2)    Laurence Benaïm, Yves Saint-Laurent.

(3)    Pierre Bergé, Liberté, j’écris ton nom, éditions Grasset, 1991, p. 43.

(4)    Ibid, p. 82.

(5)    Ibid, p. 117.

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