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En ce début d’année 2016, les « experts » économiques, qu’ils soient employés dans les banques ou au FMI, sont pessimistes, paraît-il. La croissance n’est pas au rendez-vous et le marasme économique est général, mondial. On peut noter que les prévisions de croissance mondiale faites par le FMI baissent d’année en année. Chaque nouvelle prévision annuelle (ou forecast en anglais) ressemble à une translation de la prévision de l’année précédente, hélas, vers le bas. Le monde n’est pas loin d’avoir la moitié de la croissance qui était prévue il y a seulement 5 ans…

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Concrètement, les dirigeants de ce bas-monde et leurs « experts » économiques ne savent plus quoi faire, mentalement enfermés qu’ils sont dans leur logiciel libéral sansfrontièriste. A mon avis, il est pourtant assez simple de comprendre pourquoi ce dogme appliqué fanatiquement depuis plusieurs années ne peut mener qu’à un désastre, spécialement en Europe, qui est historiquement l’un des continents les plus riches et les plus développés.

Ainsi la question centrale est de décrire pourquoi le dogme libéral sansfrontièriste saborde la plupart des économies européennes de façon quasiment inéluctable. Pour ce faire, il me souvient une entrevue (ancienne) d’Edith Cresson, où elle évoquait son passage à l’UE de cette façon : « Ces européistes n’ont qu’un seul mot à la bouche : the consumer, the consumer, the consumer… » L’UE, cette prétendue « Union » « Européenne », est en effet obsédée par la notion de consommateur et de marché – transatlantique même de préférence… Le dogme libéral sansfrontièriste de l’UE prétend en effet assûrer l’avenir radieux du consommateur européen.

Dans l’univers mental, totalement borgne et atrophié, de l’UE, les Européens sont des consommateurs, oubliant par là-même que les gens ont aussi un pays, un travail, des parents, une culture, une langue, éventuellement une religion, etc. L’univers mental de l’UE est comptable et mercantile. Il est hélas probable que leur idée – démente – d’importer des migrants pour « relancer » l’économie européenne n’est pas – uniquement – un acte de malveillance délibérée contre les peuples européens. Ils sont assez fous pour croire en leurs calculs de PIB, qui font totalement fi des problèmes gravissimes d’intégration socio-culturelle des fameux migrants envahisseurs. On se rappelle de Pierre Moscovici, lavasse ex-ministre de l’économie, devenu commissaire (!) européen, prétendant que l’importation de migrants ferait gagner 1% de croissance supplémentaire en 2016, au mépris total du chaos généré par cette invasion. Nous en reparlerons plus tard, si Dieu veut bien nous prêter vie jusqu’en 2017…

Maastricht 1992, la matrice libérale sansfrontièriste

Dans son livre récent, Philippe de Villiers fait l’aveu de s’être trompé sur l’UE. Il était contre Maastricht 1992, parce qu’il a cru que ce traité instaurerait un super-état européen. 

Personnellement, j’ai voté contre Maastricht 1992, parce qu’il était évident que ce traité revenait à troquer ma citoyenneté et mon appartenance à la nation française contre la vague participation à une zone de libre-échange, qui plus est, sans aucune frontière ni intérieure ni extérieure. En clair, échanger ma citoyenneté française contre un plat de nouilles, de préférence importée et transgénique. Malheureusement, mes inquiétudes en 1992 étaient très, très en-deçà du cauchemar que vit maintenant l’Europe réelle et la France.

Il faut regretter qu’on ne parle jamais de Maastricht 1992 aux Français, comme si c’était de l’histoire très ancienne, désormais sans importance. La plupart des problèmes que nous subissons actuellement prennent leur source dans ce traité, supérieurement toxique. En particulier, les Français n’ont pas conscience que ce traité n’autorise qu’une seule politique économique possible : à savoir, l’ultralibéralisme sansfrontièriste. C’est un peu comme si la Constitution de la 5ème République n’autorisait qu’une seule politique économique possible. Les gens, surtout de gauche, qui prétendent que l’UE pourrait devenir « sociale », sont soit des idiots soit des imposteurs. C’est tout simplement impossible. D’autant plus que les Allemands et les Polonais sont bien contents d’exploiter à mort les Ukrainiens, dont le salaire moyen en 2016 est de 46 euros par mois.

Il faut aussi noter que le FN se trompe complètement de discours en parlant de « fédéralisme » européen. Le machin « Union » « Européenne » n’est pas fédéral, ni même une union et elle n’est même pas européenne. Fondamentalement, l’UE est une superstructure parasitaire, tyrannique, agrippée à l’Europe pour l’asservir aux USA. Le FN se trompe de discours, parce que le fédéralisme est la solution aux problèmes actuels et non pas le problème. L’Europe des Peuples Européens sera fédérale, ce que n’est pas l’UE. Il suffit de regarder comment fonctionne la Suisse pour comprendre qu’un chef de canton suisse a plus de pouvoir réel sur la vie des citoyens du canton en question que François Hollande, qui n’est qu’un pantin, globalement pitoyable et cynique, obéissant à ses maîtres américains et sionistes, liquidant et fossoyant la France, la démocratie et les intérêts bien compris du peuple français.

L’UE est un parasite américain, qui a transformé l’Europe en vaste camp de rééducation et qui veut réformer, liquider et reformater les peuples européens pour générer une espèce d’extrudé ethno-mondialisé compatible avec les lois et les produits américains. En plus de devenir un camp de rééducation, l’Europe est également en train de devenir un camp de concentration, pour le plus grand bonheur de diverses vermines comme Georges Soros. L’Europe rêvée par l’UE, c’est une sorte d’Européen livrable en tube, façon mayonnaise ou dentifrice, avec des migrants dedans pour ajouter de la couleur.

Incidemment, nous ne sommes même pas soustraîtants de l’Empire, car un soustraîtant, on le paye. Non, nous sommes asservis au point de faire des guerres aberrantes en Libye avec notre argent. Sous prétexte d’économie, nous renonçons à développer certaines armes nous-mêmes, mais nous les achetons au prix fort aux USA, avec notre argent évidemment. Ce faisant, cela nous coûte encore plus cher et nous n’avons même pas le bénéfice du savoir-faire et de l’activité économique concernée. Et appelons les choses par le nom : les « amendes » infligées par les tribunaux aux banques et entreprises françaises ne sont pas des amendes, c’est le tribut impérial que doivent payer les soumis à leurs maîtres, comme au temps des Gaulois et de Rome.

Produire avec des esclaves, vendre à des chômeurs

Le noeud de l’échec libéral sansfrontièriste tient dans la formule caricaturale mais pertinente de Marine Le Pen : « le mondialisme, c’est de fabriquer des produits avec des esclaves pour ensuite les vendre à des chômeurs. »

Fondamentalement, l’erreur totale du logiciel consumériste de l’UE est que les consommateurs sont aussi des travailleurs, entre autres, car ils peuvent aussi être investisseurs, entrepreneurs, etc. Personne n’est consommateur par nature. L’achat n’est qu’un acte parmi d’autres. Certes, quand on achète un vêtement ou une paire de chaussures, beaucoup moins cher, on peut s’en féliciter à titre personnel. Mais la réalité est que le gain apparent de pouvoir d’achat est transitoire. Car la mise en concurrence avec des producteurs étrangers va aboutir à la démolition de l’économie intérieure.

On peut comparer la consommation au coyote de certains dessins animés. Pour marcher, le coyote [la consommation] a besoin d’un sol [la création de richesses]. Evidemment, en l’absence de sol, le coyote va tôt ou tard tomber. Parce qu’il génère du chômage de masse, le mondialisme sansfrontièriste induit inévitablement une baisse de la consommation dans un pays donné, comme la France. Le résultat est que, concrètement, le sol sur lequel avance le coyote est de plus en plus pentu vers le bas. Pour compenser, on peut équiper le coyote avec des échasses : c’est l’endettement. Les échasses maintiennent, vaille que vaille, le coyote à niveau constant. 

Mais, on comprend bien que le coyote marchant sur des échasses de plus en plus hautes sur un sol de plus en plus en pente est dans un équilibre de plus en plus instable. Pour restabiliser le malheureux coyote, on peut lui accrocher des petits ballons gonflés à l’hélium : ça s’appelle le QE, Quantitative Easing, autrement dit perfuser le système avec ce qui est quasiment de la fausse monnaie, ne reposant sur rien. Charles Gave parle à juste titre de créationisme monétaire.

Dans l’état actuel des choses, l’asservissement de la France à l’UE et à son idéologie mondialiste sansfrontièriste ne peut que produire des résultats désastreux : liquidation quasi totale de l’agriculture et l’agroalimentaire en France, liquidation à 50% de l’industrie. On ne le sait pas assez mais la Suisse est en pourcentage de son PIB plus industrielle que la France, contrairement à l’idée qu’on se fait de la Suisse.

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