pape_francois_portraitUn exemple très concret de la mentalité du pape François qui ne perd pas une occasion pour dénigrer non seulement la doctrine catholique mais également jusqu’aux attitudes qui expriment la révérence et le respect.

Alors qu’il va saluer deux enfants de choeur dont l’un se tient bien en joignant les mains, le pape François ne trouve rien de mieux que de s’en moquer, lui séparant les amins en lui disant : “Tu as les mains jointes ? On dirait qu’elles sont collées”.

Un dénigrement qui n’est pas sans rappeler la réponse du pape François faite à un enfant de choeur dans le livre Cher pape François :

Cher Alessio, oui, j’étais enfant de chœur. Et toi ? Quel rôle as-tu parmi les enfants de chœur ? C’est plus facile d’être enfant de choeur maintenant, tu sais. Sache que quand j’étais enfant, la messe était célébrée différemment d’aujourd’hui. À l’époque, le prêtre était face à l’autel, qui était contre le mur, et non pas face au peuple. Puis le livre avec lequel il disait la messe, le missel, était placé sur le côté droit de l’autel. Mais avant la lecture de l’Evangile, il devait toujours être déplacé sur le côté gauche. C’était mon rôle, je devais le transporter de droite à gauche puis de gauche à droite. C’était fatiguant ! Le livre était lourd ! Je le prenais avec toute mon énergie, mais je n’étais pas si fort : une fois, je l’ai pris et je suis tombé, de sorte que le prêtre a dû m’aider. Voilà une tâche que je réalisais ! La messe n’était pas en italien alors. Le prêtre parlait, mais je n’y comprenais rien, de même que mes amis. Alors, pour nous amuser, nous imitions le prêtre en déformant des mots pour créer des énonciations étranges en espagnol. Nous nous amusions, et nous aimions vraiment servir la messe.

A ce dénigrement, un intervenant du Forum catholique avait très bien répondu :

Quand j’étais petit, j’étais enfant de chœur. Comme toi. Mais moi je n’avais aucun rôle particulier; c’est plus interessant d’être enfant de chœur maintenant tu sais quand on sert dans la forme extraordinaire. Sache que quand j’étais enfant, le prêtre servait face au peuple. C’était tout neuf, ca venait de sortir. Le livre restait toujours au même endroit. Tantôt on mettait une bougie, tantôt on en mettait trois. Je n’y comprenais rien de rien. Mais ca m’amusait beaucoup parce que le prêtre perdait toujours la boîte d’allumettes. J’étais sur le côté gauche quand on regarde l’autel et j’avais toujours les burettes dans la main. C’était très fatigant parce qu’il ne fallait pratiquement jamais bouger. J’étais dans une position statique qui transformait cette fatigue en véritable calvaire. Surtout que la messe était célébrée le samedi soir après une dure journée. Et comme c’était le soir, il fallait allumer toutes les lampes pour éclairer l’église. Du coup, une floppée innombrable de moustiques venaient me dévorer les jambes! Oui, un vrai calvaire. Dès que j’ai grandi un peu, j’ai tout de suite arrêté m’étant toujours demandé finalement pourquoi le brave père jésuite à qui je servais d’enfant de chœur n’avait pas mis tout simplement ses burettes sur le côté de la table qui lui servait d’autel et ne servait pas tout seul comme un grand finalement ! Et toi, en as-tu une idée ? Pourquoi faisions nous ce service d’autel devenu aussi ridicule qu’inutile ? Le brave Père parlait beaucoup. Mais bien que ce fut dans ma langue, figure toi que je ne comprenais pas non plus grand-chose. Il utilisait des mots très compliqués… Et s’il n’y avait eu Agnès, une petite fille qui se mettait souvent au premier rang avec sa famille, je crois bien – en y réfléchissant aujourd’hui – que je n’aurais jamais supporté aussi stoïquement les moustiques planté comme un pot de fleur pendant plus d’une heure. Non, ce n’était pas drôle tu sais… A la nouvelle messe en Latin où je vais maintenant que je suis grand, je vois que les enfants de chœur connaissent tous leur place et savent exactement ce qu’ils ont à faire. Vu de loin, c’est en tout cas très beau…

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