La normalisation de la pédophilie aurait-elle dorénavant le soutien du Vatican ? Question osée mais question qu’il faut cependant avoir l’honnêteté de se poser après la visite du pape François à la tombe de Don Milani « prieur de Barbiana à partir de 1954» où il est enterré.

Le 20 juin dernier, les grands quotidiens italiens, laïcistes, athées, agnostiques, gauchistes, radical-chic, anticléricaux, etc., ont salué, applaudi, célébré, à grands renforts de gros titres et articles louangeurs, cette visite pontificale à la tonalité particulière. Le pontife argentin a fait l‘éloge de ce prêtre toscan, en affirmant que « l’Église reconnaît en cette vie une façon exemplaire de servir l’Évangile, les pauvres et l’Église elle-même. » Par Église il vaut mieux entendre Jorge Maria Bergoglio uniquement tellement la figure de Don Milani est controversée, ombre ténébreuse qui a plané sur l’innocence des enfants !

Don Milani, juif converti au catholicisme, « intellectuel inquiet, utopiste et intempérant » ne fut pas en effet seulement un prêtre révolutionnaire, anarchiste, rebelle envers l’autorité, et dont l’œuvre « Expériences pastorales » fut retirée de la vente en 1958 après sa mise à l’index par le Saint-Office. Il fut aussi un éducateur à la pédagogie bien particulière dans l’école de Barbiana qu’il fonda dans les années 50. « Audacieux et désinhibé ce qu’il faut, écrit Elisabetta Frezza sur Riscossa Cristiana, pour incarner l’éducateur parfait du monde nouveau. »

En Italie, n’est-il pas d’ailleurs considéré par les gauches progressistes au pouvoir un modèle d’éducateur ? « Théoricien de l’école égalitaire », maître à penser « des enseignants jacobins », apôtre de la Révolution française, il est la figure idéale pour asseoir le nouveau modèle culturel mondialiste, déstructurant, déconstructeur et destructeur de toute morale. Le pape François avait bien fait remarquer dans un message vidéo retransmis en avril dernier à l’occasion de la réédition de l’Opera Omnia du prêtre, retirée de l’index :

« Comme éducateur et enseignant il a indubitablement pratiqué des parcours originaux, parfois, peut-être, trop avancés et donc, difficiles à comprendre et à accepter dans l’immédiat. »

Pour appuyer son portrait d’un don Milani chouchou de l’intelligentzia actuelle, Elisabetta Frezza cite des passages d’un article paru dans la Reppublica, journal bien-pensant italien s’il en faut, à la pointe de toutes les révolutions culturelles post-soixante-huitardes :  la journaliste Silvia Ronchey n’hésite pas à décrire le prêtre comme

« un héritier de la haute bourgeoisie juive d’ancien lignage, aux positions libérales enracinées, et aux traditions culturelles raffinées… qui se fait traître à son milieu, et aux camps autoritaires de sa propre église, si ce n’est, ensuite, à ceux des partis… un juif non-pratiquant qui fait indigestion du Christ. »

Et plus loin, la description se fait plus précise :

« Fasciné par la littérature, par la poésie, par la peinture dès l’adolescence, artiste bohème à l’homosexualité non dissimulée dans la Florence des années 30, sa première rencontre avec le missel romain a quelque chose de dandystique. »

L’allusion à l’homosexualité du futur don Milani par  Silvia Ronchey n’est pas même voilée ! 

Et voici maintenant quelques passage de l’œuvre republiée de Don Milani qui dévoile sa pédérastie :

«Et je sais que si je cours un risque pour mon âme ce n’est certainement pas d’avoir peu aimé, plutôt d’aimer trop (c’est-à-dire de me les porter aussi au lit!) ».

Dans une lettre à un journaliste qui deviendra son biographe il écrivait encore :

« Et qui pourrait aimer les enfants jusqu’à l’os sans terminer par le leur mettre aussi dans le derrière, si ce n’est un maître qui aime aussi Dieu et craint l’enfer. »

Et c’est ce prêtre aux tendances pédophiles que El pape argentin loue et donne en exemple :

«J’aimerais que nous nous souvenions de lui surtout comme d’un croyant, amoureux de l’Église même si blessé, et éducateur passionné avec une vision de l’école qui me semble une réponse aux exigences du cœur et de l’intelligence envers nos jeunes et nos enfants. »

Le pape François, qui veut redorer le blason de don Milani, oublie

« le récent scandale pédophile du Forteto, où les disciples des méthodes éducatives du prêtre juif homosexuel, écrit Maurizio Blondet sur son blog, effectivement « le mettaient dans le derrière » des enfants et pas par métaphore. »

« Et le pape, s’exclame un Blondet que l’on sent scandalisé, a choisi ce moment-même, l’avancée du totalitarisme sodomite, pour le glorifier.”

D’ailleurs continue-t-il

“tout de suite la Fedeli [ministre actuelle de l’Éducation nationale en Italie, ndlr], cette ministre ignorante qui est à la tête de l’école dans le seul but d’imposer la théorie du genre a « recueilli avec satisfaction « l’invitation du pape Bergoglio : nous nous souviendrons de don Milani et nous le rendrons protagoniste d’une mémoire active », en le prenant comme modèle du « vrai éducateur passionné par une école ouverte et inclusive. »

Les mondialistes homosexualistes, environnementistes, immigrationnistes de tout poils, les Georges Soros, Jacques Attali, Pierre Berger, qui veulent imposer à la terre entière leur gouvernance mondiale en tous les domaines avec comme corolaire la libéralisation de toutes les perversions sexuelles auraient-ils trouvé en Jorge Maria Bergoglio un allié de poids ? Difficile de répondre par la négative quand on le voit se recueillir devant la tombe du controversé don Milani, aimé des bien-pensants genderophiles

La Gaystapo, un des éléments fondateur du Nouvel Ordre Mondial, a encore de beau jour devant elle pour semer son désordre apocalyptique….

Francesca de Villasmundo

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