Dictature UE

Le Parlement européen réclame l’activation «immédiate» de la procédure de retrait du Royaume-uni de l’Union européenne.

C’est une nouveauté, le Parlement européen qui en réalité n’a qu’un pouvoir consultatif, ferait donc subitement preuve d’autorité ?  Mais quelle que soit la détermination des députés du parlement de Bruxelles ce seront de toute façon les eurocrates de la Commission qui décideront, avec à leur tête Jean-Claude Junker inféodé à Angela Merkel. C’est ainsi que fonctionne le Directoire européen, les élus n’ayant qu’un pouvoir consultatif, ce sont les eurocrates cooptés entre eux, qui décident.

Le Parlement européen a demandé mardi au Royaume-Uni d’activer “immédiatement” l’article 50 du traité de Lisbonne, “pour éviter à chacun une incertitude qui serait préjudiciable et pour protéger l’intégrité de l’Union”.

Par 395 voix pour et 200 voix contre, les eurodéputés indiquent ainsi qu’ils sont pressés dans la crainte d’une contamination du Brexit. Conscients du reproche de totalitarisme que leurs propres peuples reprochent à l’Union, ils soulignent que “la volonté exprimée par le peuple (britannique) doit être entièrement et scrupuleusement respectée”.

Le peuple anglais retrouvera-t-il sa souveraineté ? Pas sûr!

Ainsi que les Anglais peuvent le constater, en dépit de leur référendum qui appelle la sortie du RU de l’Union, l’UE continue de chapeauter le peuple britannique. En effet, si la voix du peuple était souveraine, le brexit aurait du libérer instantanément la Grande-Bretagne de la tutelle de l’Union vendredi, dés la connaissance des résultats. C’est alors seulement que les négociations pour mettre à plat les traités auraient du commencer. Mais au lieu de cela, le brexit sera ce que les négociations le feront. les Anglais ne sauront pas avant longtemps s’ils accèdent réellement à l’indépendance qu’ils ont réclamé démocratiquement.

Après que Londres se sera décidé à actionner le Brexit, des négociations vont s’entamer entre la Grande-Bretagne et l’UE…   Des négociations sans limite de délai pendant lesquelles un super traité européen, pire que celui de Lisbonne, devrait être mis en place pour ficeler les peuples par trop incontrôlables. De plus les tenants de l’Union préfèreront entamer les négociations avec l’euro-mondialiste David Cameron plutôt qu’avec le vainqueur du Brexit, Boris Johnson.

Un supertraité européen pour fusionner les nations

Depuis que le Brexit a obtenu la majorité, les oligarques de tout poil, s’entendent comme un seul homme pour réclamer un super-traité qui irait au-delà du Traité de Lisbonne et réaliserait enfin la fusion des nations, avec à sa tête un gouvernement, à l’opposé de ce que réclament les peuples choqués par le Grand remplacement organisé et la dictature des banksters dont a accouché ce monstre européen.

Et tandis que la tutelle soviéto-eurocratique va s’alourdir sur les peuples encore ficelés dans l’Union, il y a fort à parier que la volonté populaire anglaise va être bafouée, roulée dans la farine avec un nouveau traité qui n’interviendra pas avant de longues années et qui risque d’imposer aux Britanniques des contraintes pires que celles qu’ils avaient jusqu’ici.

Sauf si Boris Johnson, (ou quelque soit le nouveau Premier ministre), a réellement la volonté de résister au rouleau compresseur de l’Union. C’est tout l’enjeu des référendums que réclament la plupart des autres pays membres de l’Union: tant que la voix des peuples ne couvrira pas celles des euro-oligarques, rien ne sera gagné.

Consulter aussi sur le même sujet: 

emiliedefresne@medias-presse.info

 

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