Exclusif : le professeur juif qui disait avoir été tailladé mi-novembre placé en garde à vue

Tzion Saadoun, le professeur juif qui avait prétendu avoir été agressé par des islamistes à Marseille le 18 novembre aurait été mis en garde -à-vue  depuis hier matin et sera présenté au procureur ce matin pour “dénonciation mensongère”. Une faute qui lui ferait encourir 6 mois de prison ferme devant un tribunal.

Au fil des mois de leurs investigations, les enquêteurs de la sûreté départementale ont acquis la conviction que ce professeur juif d’une cinquantaine d’années ne pouvait pas avoir été victime de l’agression qu’il disait avoir subie le 18 novembre dernier, traverse des Cyprès à Saint-Just (Marseille 13e), et au cours de laquelle, selon lui, deux individus lui avaient tailladé le corps à coups de couteau, tout en exhibant un t-shirt à l’effigie de Daech et des photos de Mohamed Merah sur un téléphone portable.

Tout au long de sa garde à vue, il a pourtant fermement maintenu cette position.

Ce professeur d’une école talmudique de Marseille, le lycée Yavné, semble bien être un affabulateur “La méconnaissance est la meilleure épice pour nourrir la haine“, disait-il. Une haine qu’il aura donc contribué à répandre. 

Selon la prétendue victime, les terroristes, après l’avoir tailladé aux membres et au ventre, auraient exhibé un T-shirt à l’effigie de “Daech” et des photos de Mohamed Merah sur leur téléphone portable. A peine les faits étaient-ils connus que toute la bienpensance politique, religieuse et médiatique, du président Hollande à la communauté musulmane, s’était empressée de flagorner en apportant avec ostentation leur soutien à l’homme et par lui à la communauté juive. S’il s’était agi d’un professeur catholique, on se demande si la nouvelle aurait même été répercutée, en tout état de cause le doute aurait été immédiat.  Le professeur n’avait en définitive passé qu’une nuit d’observation à l’hôpital. 

Les enquêteurs de la sûreté départementale, toutes affaires cessantes se mirent donc à pourchasser les dangereux terroristes… en vain. N’étant pas tombés de la dernière pluie, malgré tout, devant les incohérences de ses déclarations, le doute les a vite gagné: D’abord les blessures font un peu rigoler si l’on peut dire, et ensuite les constatations médico-légales qui ont été effectuées ne collent pas à ce qu’il raconte, tout comme d’autres examens qui ont été réalisés au cours de ces semaines d’investigations, glissait ce matin à la Provence, un proche de cette affaire des plus délicates, touchant une communauté “sensible”.

C’est après avoir le mieux étayé possible leur enquête que Tzion Saadoun a été convoqué ce matin à l’Evêché et placé en garde à vue pour “dénonciation mensongère“.

Cette affaire n’a aucun lien avec l’agression à la machette dont a été réellement victime Benjamin Amsellem, un autre enseignant juif, le 11 janvier dans le 9e arrondissement de Marseille et sur laquelle aucun doute ne plane. 
 

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

1 Commentaire
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !