Politique et sport ne font pas toujours bon ménage, et les régimes politisés savent parfois prendre du recul avec le dogme. Ou pas.  Prenons par exemple la junte militaire brésilienne. Une junte militaire « d’extrême droite », donc des immondes fascistes sanguinaires cro cro méchants sortis du ventre vachement fécond…  Un gouvernement militaire de droite n’est pas plus stupide qu’un gouvernement civil de gauche. Ceux qui pensent le contraire ont une mémoire de poisson rouge et ont déjà oublié les gouvernements Valls… Les intérêts du sport étant ce qu’ils sont, ils ont confié la sélection à un membre du Parti Communiste, Joao Saldanha, pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 1970, et ce alors que les communistes avaient été à deux doigts de prendre le pouvoir par la force en 1964, putsch qui, comme la forfaiture de 1973 au Chili, fut mis en échec par les mères de familles catholiques. Plus tard, la junte finissante fit d’un autre communiste, Socrates Brasileiro Sampaio de Souza Vieria de Oliveira, plus simplement Socrates, le joueur vedette de la Seleçao de 1982. Même chose pourle Chili et l’Argentine qui titularisèrent des footballeurs ouvertement d’extrême gauche

La Hongrie stalinienne, celle qui était la meilleure équipe d’Europe, première à faire tomber l’Angleterre à Wembley, fondait de gros espoirs (légitimes mais déçus) sur la Coupe du Monde 1954 en Suisse. Pour cela, elle fit appelle au meilleur joueur à son poste, nonobstant ses idées fascistes et le fait qu’il jouait dans le club-phare de l’extrême droite hongroise d’avant 1945 : Ferencvaros.  En effet, le mythique gardien de but Gyula Grosics, 86 sélections, médaillé d’or aux Jeux Olympiques d’Helsinki en 1952, avait été combattant volontaire dans la 25e division SS Hunyadi après être passé par l’organisation paramilitaire Levente et, courage suprême, refusa la plus haute distinction de la ville de Budapest car Staline l’avait reçue ! En 1956, sa maison servit d’arsenal à la résistance hongroise.

D’autre ne plaisantent pas avec la « rectitude politique ». L’international est-allemand Lutz Eigendorf fut assassiné par la Stasi en 1983 après être « passé à l’ouest » en 1979. L’international hongrois Sandor Szucs fut pendu en 1951 pour avoir tenté de passer à l’ouest.                Pour des motifs de guerre, furent également fusillés en France deux anciens joueurs de Nîmes, l’ancienne star du football français Alexandre Villaplane et l’un des meilleurs joueurs juifs autrichiens, Oskar Reich, ce dernier fusillé pour son activité à Drancy aux côtés du père de Michel Drucker et de celui d’Yves Jouffa (de la LDH).

Mais revenons-en à nos Springboks. Le premier avertissement eut lieu lors de la Coupe du Monde 2015 lorsque les sud-africains furent battus par le Japon sur le score de 34 à 32. La dernière et seule victoire nippone en Coupe du Monde remontait à 1991 et une victoire 52-8 contre le Zimbabwe. Avant ce match, le bilan nippon en phase finale était des plus éloquents : 1 victoire, 2 nuls, 20 défaites… Le Japon avait certes battu l’Argentine en 1998, le Pays-de-Galles en 2013 et l’Italie en 2014, mais ils ne s’agissaient que de matchs amicaux, de plus tous joués au Chichibunomiya de Tokyo.

Une seconde humiliation s’est produite le 19 novembre lors d’une défaite contre l’équipe d’Italie 20 à 18, achevant un bilan désastreux lors de la tournée en Europe d’automne : 3 défaites en 3 matchs, contre l’Angleterre, le Pays-de-Galles et donc l’Italie…  Le scandale fut tel que le nouveau sélectionneur Alistair Coetzee fut clairement mis en cause par la presse et que le journal Netwerk24 a quant à lui décidé d’attribuer un zéro pointé à tous les joueurs qui ont participé à ce fiasco. C’est aussi une sérieuse désillusion pour la Fédération qui souhaite effectuer un gros virage en imposant des quotas ethniques.

Il faut dire que le rugby sud-africain a été victime d’un bien mauvais service quand, en 1995, il truqua la Coupe du Monde pour des raisons politiques.  En demi-finale, la France surclasse totalement l’équipe-symbole du régime mandeliste et de la propagande mondialiste. Le match est l’un des pires scandales de l’histoire du sport : trois essais valables refusés à la France, un essai imaginaire accordé à l’Afrique du Sud. Score réel : 19-15, score moral 12-29. En finale, la Nouvelle-Zélande est affaiblie par une mystérieuse intoxication alimentaire qui lui fera perdre la finale. Exactement comme le Brésil en finale de la Coupe du Monde de football de 1998…  L’une et l’autre victoire douteuses serviront de grosse caisse de propagande. En Afrique du Sud, cette prétendue victoire a permis de ne pas parler des 70.000 blancs massacrés par les sbires de Mandela depuis la fin du régime de développement séparé.

Mais cela ne suffisait pas. Alors que le football est un sport totalement noir et qu’un seul blanc sert de caution (le gardien de but Darren Keet qui chauffe le banc en sélection et va prudemment jouer en Belgique au SV Courtrai), le rugby, sport blanc, lui et lui-seul, fait preuve d’une campagne de métissage avec les résultats que l’on constate. Le 14 août 2013, le régime racialiste noir a imposé que chaque équipe de la Vodacom Cup (le championnat annuel qui regroupe des franchises sud-africaines et argentines et qui permet de tester de jeunes talents) doit compter au moins sept joueurs noirs dont deux avants. Cinq d’entre eux devront par ailleurs être sur le terrain dès le coup d’envoi. Aucune loi similaire pour « enrichir le football sud-africain de la différence », alors qu’en 2002, il y avait plus de Blancs titulaires dans l’équipe d’Afrique du Sud que qu’en équipe de France (autre pays phare du cosmopolitisme obligatoire) !

Qu’arrivera-t-il quand les quotas seront imposés en 2019 avec 50 % de joueurs noirs en Afrique du Sud, recrutés – comme dans tous les postes clés – pour leur race et non pour leur talent ?  Simplement ce qui arrive actuellement à l’économie sud-africaine : le fiasco. Un pays qui se frotte les mains, c’est la France ! Petit apartheid, pardon : aparté, au passage. La truculente série les Rugbymens montre la vie sportive du petit club de Paillar. Depuis quelques numéro, est arrivé un troisième ligne (n°7), Jonas Frilung, surnommé « le sécateur » et de nationalité sud-africaine… mais de race noire. Or, la France compte un nombre exponentiel de sud-africains (20 en 2004, 45 en 2007, 80 en 2009, 214 en 2016… en gros cette saison, il y a un joueur sud-africain pour cinq joueurs français) mais tous blancs. Si cette bande-dessinée tenait à représenter un joueur  étranger et mélanoderme, elle aurait été bien plus inspirée de créer un n°14 fidjien qui aurait pour surnom « le rouleur compresseur »…  Les Blancs sud-africains intègrent l’équipe de France, fuyant un pays qui ne veut plus d’eux. Et comme je n’ai pas de leçon de charité à recevoir de M. Vercelletto dans l’accueil de réfugiés, je précise que tout réfugié boer de l’Afrique du Sud et sa famille, joueur de rugby ou non, est le bienvenu…

Hristo XIEP

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