Dans ce monde athée et superstitieux, les fêtes des saints ont été mises à la poubelle pour être remplacé par un nouveau calendrier universel où l’on célèbre des sacro-saintes “journées” consacrées à toutes sortes de thèmes mondiaux. Afin que l’humanité en déshérence communie à un même culte planétaire envers la paix, la fraternité, le paludisme, la sauvegarde du lien parental, le rire et autres fariboles… et le 27 avril à la journée “pas de journée mondiale” ! 

Hier, vendredi 22 avril 2016, on  sanctifiait “la journée de la Terre“.  Pour reparler des migrants. Et oui ! Tout est bon pour obliger les peuples européens récalcitrants à accueillir toujours plus de clandestins, migrants, immigrés et…combattants djihadistes. Au premier abord on pourrait se demander quel est le lien entre le réchauffement climatique et la crise migratoire qui s’abat sur l’Europe. Un lien, la bien-pensance internationale, pape en tête, l’a trouvé, en use et en abuse pour Å“uvrer au grand remplacement européen et au grand renouveau de l’humanité pour qu’elle devienne multiculturelle et nomade.

“Ce ne sont pas uniquement la guerre en Syrie et en Irak à avoir un impact sur les flux migratoires mais aussi l’augmentation démographique mondiale et les changements climatiques qui en Afrique causent la sécheresse et les famines” a tout bonnement expliqué le ministre des Affaires étrangères italien, Paolo Gentiloni, lors d’un colloque à Milan. En un mot le statut de réfugié, il faudra le donner autant à celui qui se sauve d’un pays en guerre qu’à celui qui fuit le “réchauffement climatique”. Porte grandes ouvertes donc à qui fuit le chaud ! Et pour celui qui fuit le froid ?

Il faut dire que déjà en 2009, l’ONU avait prévenu : “Dans un proche futur les changements climatiques deviendront le facteur principal de la mobilité pour les personnes soit à l’intérieur des frontières nationales soit à travers elles. “  Rebelote lors du sommet onusien de vendredi dernier, 22 avril 2016,  à New-York, pour signer l’accord sur le climat trouvé durant la Cop 21 de Paris : les États membres ont discuté longuement de comment concéder le statut de réfugié à ceux qui fuient le “réchauffement climatique.”

Même son de cloche chez le pape de l’encyclique écologique Laudato Si qui a participé à ce sommet de l’ONU avec twitter et Instagram. Déjà au siège  de l’organisation internationale à Nairobi, lors de son séjour au Kenya, François avait exprimé son souhait d’un statut de réfugié “climatique” : “Ceux qui fuient la dégradation environnementale ne sont pas reconnus comme réfugiés par les conventions internationales et ils portent le poids de leur propre vie abandonnée sans aucune tutelle normative.”  Hier, dans cette même ligne idéologique, il a twitté au Sommet de l’ONU : “Une vraie approche écologique sait soigner l’environnement et la justice, en écoutant le cri de la terre et le cri des pauvres.” “Les changements climatiques constituent un des principaux défis actuels de l’humanité, et la réponse demande la solidarité de tous. “

C’est un véritable association globale de toute la bien-pensance universelle, institutions internationales, ONG, Église conciliaire, politiciens bobos, soi-disant philanthropes et vrais traites à leur pays, qui travaillent à élaborer une ligne politique et légale mondiale pour favoriser par tous les moyens ces immenses déplacements de population. Pour le plus grand profit des multi-nationales apatrides et financières et des tenants d’une gouvernance mondiale !

Francesca de Villasmundo

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Les commentaires sont fermés

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !