En regardant la fameuse fresque réalisée sur le plafond de la chapelle Sixtine, il y a lieu d’admirer un des tableaux représentant la tentation d’Adam et Eve par le serpent. Or l’artiste a peint le « tentateur » sous les traits d’une femme perchée sur un arbre ; la prolongation du corps se faisant par une série d’anneaux entourant l’arbre et supposés être ceux d’un serpent. Il est possible de retrouver une telle représentation peinte par de nombreux artistes flamands ; on la retrouve notamment sculptée sur le porche de la cathédrale Notre Dame de Paris.

Cette femme est généralement considérée comme un personnage mythique du nom de Lilith qui signifie « la femme aérienne » (selon les Sumériens) car elle vit dans un arbre. On retrouve ce mot trois fois dans la Bible de Jérusalem et selon le contexte, il s’agit d’une sorte de mauvais génie punisseur (le mot de Père Lulute dont on menace les enfants qui ne sont pas sage pourrait être à rapprocher). Apparemment selon les nombreuses interprétations notamment de la Kabbale, elle fut la première femme d’Adam et se refusait à lui dans certains de leurs ébats ; de plus elle tuait et dévorait ses enfants. Punie de stérilité par Dieu, elle se vengea en se mettant au service de Satan sous forme du serpent tentateur.

Ces caractères étant définis, il est facile de comprendre que Lilith représente pour les lesbiennes un personnage fascinant, mais satanique auquel elles s’identifient. De nombreuses associations en Europe portent ce nom. Elle est le symbole de la cause féministe. Le 11 octobre dernier, un collectif portant ce nom, lors d’une conférence organisée à Bruxelles au collège Saint Michel, a envoyé sur l’orateur Christine Boutin quatre Femen dans leur tenue habituelle. Elles l’on enlacée, embrassée en clamant comme d’habitude leurs slogans blasphématoires ; puis elles ont « entarté », Mgr A.G. Léonard président de séance. Lequel avec humour s’est mis à lécher ses doigts pour goûter la crème. C’était la deuxième fois qu’une telle aventure lui arrivait.

La rumeur a couru que les Femen françaises auraient changé de nom pour s’appeler les Liliths. En réalité, ce n’est pas exact. Les perturbatrices de la réunion citée seraient en réalité une dissidence belge des Femen qui ont pris le nom de Lilith pour se démarquer du groupe ukrainien qui sévit dans notre pays. Officiellement, elles se sont opposées sur la manière d’internationaliser les différents groupes sévissant dans plusieurs pays. Il s’agissait en réalité du rejet du gourou auteur du projet, un dénommé Victor Sviatsky qui traitait les filles comme de véritables esclaves prostituées. Cependant, les Femen françaises ont fini par se débarrasser en septembre de ce triste sire ; car elles ont compris à leur tour que manipulées elles servaient de « cheptel à filles ». Elles ont désormais de gros problèmes financiers. Mais une Antigone infiltrée (chapeau à elle !) n’a jamais réussi à découvrir cet aspect occulte de l’organisation.

Le groupe français de Femen a profané l’Eglise de la Madeleine le 23 octobre, s’en est pris à Marine Le Pen le 26 octobre. Elles ne sont donc pas « mortes » comme on l’a annoncé prématurément. La première grosse action d’éclat de ce groupe en France remonte au 18 novembre lors de la manifestation organisée par Civitas contre le mariage homo. Elles projetèrent une sorte de gaz contre ceux qui défilaient. Tout l’univers médiatique audio-visuel fut unanime pour déclarer que c’étaient les Femen qui avaient été agressées. Or toutes les photos montrent le contraire. Les plaintes déposées par Civitas attendent toujours qu’une instruction soit diligentée. En revanche la plainte du recteur de ND de Paris est en cours d’instruction ; mais le procès est renvoyé aux calendres grecques.

Manifestement, elles continuent d’être protégées. Par qui ?

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