Nous avons évoqué hier et aujourd’hui cette campagne publicitaire menée à Bruxelles pour inciter les jeunes étudiantes à faire commerce de leur corps. Le concept s’appelle le sugar dating. En France, en 2014, un syndicat étudiant estimait que 40.000 étudiantes recouraient occasionnellement à cette forme de prostitution qui ne dit pas son nom.

Le concept du sugar dating est apparu initialement aux Etats-Unis. C’est un business juteux pour les plateformes de rencontre qui mettent en relation étudiantes (sugar baby) et messieurs d’âge mûr au portefeuille bien rempli (sugar daddy).

Alan Schneider et deux de ses sugar babies

Alan Schneider en a fait un marché très lucratif, organisant aux Etats-Unis et au Royaume-Uni des événements intitulés Sugar Daddy University ou Sugar Baby Party (les étudiantes passent de la première où elles reçoivent des conseils pour aguicher, à la seconde où elles mettent les conseils reçus en pratique).

Se comparant à Hugh Hefner (fondateur et patron de Playboy) ou Alfred Kinsey (artisan de la révolution sexuelle et lui-même pervers sexuel pédophile et sado-masochiste), Schneider se considère comme un révolutionnaire essayant de briser les obstacles au plaisir. Il répète à volonté que le plaisir implique le sexe et l’argent.

Les soirées qu’il organise rassemblent généralement 300 personnes, triées sur le volet. Les hommes sont riches et les jeunes femmes jolies et très “libérées”.

Parmi les sponsors occasionnels de l’une ou l’autre de ces soirées, on trouve Playboy. De quoi aussi envisager pour ces étudiantes une entrée dans le monde de l’industrie pornographique.

Hugh Hefner, patron de Playboy, une illustration du sugar daddy

Tiens, tiens, les cigares Rock-a-Feller sont également parfois de la partie.

Et Idana Mercado apparaît à plusieurs reprises dans des vidéos tournées lors de ces soirées de sugar dating. Directrice de la chambre de commerce hispanique de New York, Idana Mercado est la fondatrice d’ILM Marketing, une société spécialisée dans l’organisation d’événements multiculturels.

Et en parlant de multiculturalisme, certains sites recrutant des sugar babies n’hésitent pas à s’adresser aux jeunes femmes immigrées ayant des problèmes de papiers. Un sugar daddy peut probablement arranger cela…

Car ces sugar daddies ont souvent le bras long, ce qui va fréquemment de pair avec le compte en banque très fourni.

Lak Vohra, un specimen de sugar daddy

Comme Lak Vohra, une autre riche célébrité des soirées où rencontrer des sugar babies. En janvier 2013, il a bien été accusé d’avoir abusé sexuellement d’une jeune femme dans son luxueux appartement de Walt Street. Mais quelques mois ont suffi pour classer l’affaire.

Les étudiantes tentées par l’argent facile feraient bien de réfléchir à deux fois avant de se laisser entraîner dans cette voie. Contrairement à ce que disent certaines publicités, ce n’est vraiment pas un job étudiant comme un autre !

 

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