Il y a peu, Médias-Presse.Info publiait un article sur la prostitution d’enfants en France. Une fillette de douze ans avait été trouvée par la police, dans le Nord de la France, attendant “le client” sur un trottoir occupé par les prostituées. Le phénomène qui inquiète le plus, c’est la banalisation chez les très jeunes filles d’un rapport sexuel tarifé. L’Association Agir contre la prostitution des enfants a lancé il y a quelques semaines une campagne mettant en garde contre ce commerce sexuel pratiqué volontairement par de plus en plus de mineurs.
Des recherches menées au Canada et en Belgique aboutissent aux mêmes conclusions. Le commerce sexuel se pratique fréquemment à l’école.
Chris Paulis, anthropologue à l’Université de Liège, a mené trois études sur la sexualité auprès des adolescents. Les résultats sont affolants. Nombreuses sont les filles interrogées dans la tranche d’âge 13-15 ans qui déclarent pratiquer la fellation en échange d’un téléphone portable ou même simplement d’une place de cinéma. L’étude universitaire affirme que le phénomène s’est fortement accentué au cours des cinq dernières années. Il s’est banalisé à tel point que la contrepartie de l’acte sexuel est de plus en plus insignifiant et se limite souvent désormais à une entrée au cinéma.
La fellation est devenue une monnaie d’échange car c’est la chose la plus facile et la plus rapide à faire dans une école”, explique l’anthropologue Chris Paulis.
L’hypersexualisation de la mode vestimentaire des jeunes adolescents
L’immoralité et la violence dans les comportements de nos adolescents sont à ce point répandus que des groupes de très jeunes filles forcent fréquemment une “copine” qu’elles veulent punir à pratiquer un acte sexuel avec un ou des garçons dans les toilettes de l’école. “On constate qu’une partie des jeunes sont incapables de réaliser ce que ça représente d’humilier une personne ou d’être humilié. Ils ne mesurent pas la valeur de ce qu’ils ont fait”, analyse Chris Paulis.
L’étude universitaire décrit aussi un autre phénomène sordide. Lorsque ces jeunes partent à la douche après un cours de gym, il n’est pas rare que l’un d’eux prenne subrepticement une photo avec son téléphone portable afin de nuire sur les réseaux sociaux.
Ces constats plus qu’alarmants sont pourtant les conséquences prévisibles d’une société sans Dieu, déboussolée, pervertie. La nudité s’étale partout. Le vice est vanté par les agences de publicité, au cinéma, à la télévision, dans les magazines,… Et depuis plusieurs années, la sexualisation des enfants est devenue la priorité de cette révolution sexuelle. Cours d’éducation sexuelle obligatoires, avec un contenu de plus en plus explicite et immoral. Hypersexualisation de la mode vestimentaire pour enfants et adolescents. Effondrement moral des parents. Tous les ingrédients sont réunis pour un cocktail explosif. “Nous avons des témoignages de gamines de 13 ans obligées par leur mère de porter un string pour avoir de belles fesses, alors qu’elles ne voulaient pas le mettre”, explique le rédacteur de l’étude réalisée par l’Université de Liège.
Effroyable monde décadent qui ne protège plus ses enfants mais les encourage au vice.

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