Farida Belghoul, énergique porte-parole des Journées de Retrait de l’Ecole (JRE) pour réclamer l’interdiction de la théorie du genre à l’école, subit en ce moment de nouvelles pressions de l’Education Nationale.

Je suis soumise par le rectorat de Versailles à une procédure disciplinaire pour l’unique motif suivant : « Manquements au devoir de réserve et de loyauté incombant aux fonctionnaires ». Il est bon de noter que les termes de « devoir de réserve » et de « loyauté » sont totalement absents des textes de loi concernant le statut des professeurs et des fonctionnaires d’État.

Si je suis condamnée par cette procédure, cet événement constituera, à notre connaissance, dans l’Histoire de France la première condamnation d’un professeur pour critique des dérives de son institution, c’est-à-dire pour un motif relevant de la liberté d’expression et de l’esprit critique si chers à la tradition intellectuelle française.

Je vous prie tous de bien vouloir soutenir publiquement, non l’action JRE en elle-même si celle-ci vous rebute, ni mes thèses mais ma liberté d’expression sans diffamation ni injure, de l’institution à laquelle j’appartiens.

Fonctionnaire en poste de nouveau depuis le 1er septembre 2014 après une année de disponibilité, je suis avant tout la mère de mes enfants, et la tante de mes neveux et nièces : c’est à ce titre que j’agis pour le bien de ma descendance, et pour celui de la génération toute entière qui vient.

Votre absence de soutien aura pour corollaire votre ralliement à la procédure disciplinaire visant à brimer la liberté d’expression d’une fonction intellectuelle et institutionnelle prestigieuse : celle de professeur de l’Éducation Nationale. Le caractère uniquement jurisprudentiel de la notion de « devoir de réserve », dans le cas d’une condamnation aura pour conséquence la mise sous boisseau de l’évolution de l’Éducation Nationale qu’aucun professeur n’aura donc plus le droit de critiquer sans risquer un manquement au « devoir de réserve » absent de la loi, sur la base d’une jurisprudence. Une fois que ce fantomatique « devoir de réserve » sera ainsi légalisé, les parents pourront-ils compter sur les professeurs pour les informer de ce qui s’enseigne réellement à l’école ?

Pour défendre la liberté d’expression des enseignants, adhérez à la FAPEC.

Farida Belghoul

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