Hans Joachim Schellnhuber, founding director of the Potsdam Institute for Climate Impact Research, and Jesuit Father Federico Lombardi, the Vatican spokesman, talk before a news conference to present Pope Francis' encyclical on the environment at the Vatican June 18. (CNS/Paul Haring)

le mondialiste Schellnhuber avec le père Lombardi, porte-parole du Vatican, lors de la présentation de l’encyclique Laudato si.

Le climat selon la doxa mondialiste, risque fort d’être le nouveau cheval de Troie qui par le biais en apparence inoffensif de la défense de “sœur terre” (ainsi nommée dans l’encyclique), a en réalité pour but d’asservir l’humanité à l’Antéchrist.

Que cette encyclique, Laudato si, ait pu être présentée conjointement par un cardinal catholique, ce qui semble dans l’ordre des choses, mais également par le patriarche orthodoxe, Bartolomée, devant lequel le pape François s’était incliné pour se faire bénir,  et enfin et non le moindre, par un adepte inconditionnel d’une approche globaliste totalitaire du climat, John Schellnhuber, en dit suffisamment sur la démarche entreprise vers un ordre mondial toujours plus unipolaire et totalitaire, même si pour ne brusquer personne, les non-dits et les sous-entendus, sont souvent employés dans l’encyclique. On comprend d’autant mieux le rôle de John Shellnhuber dans la présentation de l’encyclique sur le climat qu’il a été le principal  conseiller scientifique du pape pour la rédaction de Laudato si’.

Cette encyclique co-présentée par un militant mondialiste combattant, recèle dans son texte des étrangetés;  ainsi en est-il de références appuyées au musulman et néanmoins maître soufi panthéiste Ali al-Khawwaç. Une encyclique qui ne s’adresse plus aux catholiques, comme porteurs de la religion du Salut, mais “à tous les hommes de la planète” et aux “croyants” en général.

Le pape cite saint Bonaventure qui écrivait :

« La contemplation est d’autant plus éminente que l’homme sent en lui-même l’effet de la grâce divine et qu’il sait trouver Dieu dans les créatures extérieures ».

Mais si le pape cite saint-Bonaventure, c’est pour mieux introduire à la suite le panthéisme d’Ali al-Khawwaç :

« L’univers se déploie en Dieu, qui le remplit tout entier. Il y a donc une mystique dans une feuille, dans un chemin, dans la rosée, dans le visage du pauvre. L’idéal n’est pas seulement de passer de l’extérieur à l’intérieur pour découvrir l’action de Dieu dans l’âme, mais aussi d’arriver à le trouver en toute chose. »

Qu’apporte  cette référence d’un infidèle à la foi catholique ? Rien, bien sûr, et bien au contraire elle égare les catholiques et le reste des hommes de bonne volonté, en mettant sur le même pied Saint-Bonaventure, – ou ailleurs,  Saint-François d’Assise -, avec un musulman soufi, panthéiste.

Mais il est vrai que cette encyclique n’a pas pour but de conduire les hommes au Ciel, mais de convertir les hommes à la dictature du climat.

Hans Joachim (dit John) Schellnhuber, principal conseiller scientifique du pape

Le choix de Hans Joachim (dit John) Schellnhuber pour participer à la présentation de Laudato si’ jeudi au Vatican, à la tribune aux cotés du cardinal Turkson et du patriarche orthodoxe Bartholomée, a fait couler beaucoup d’encre dans la presse anglo-saxonne. Le directeur de l’Institut de l’impact climatique de Potsdam – qui vient également d’être nommé à l’Académie pontificale des sciences – est accusé d’être partisan de la dépopulation massive de la planète. Si cette accusation repose sur un malentendu, elle masque une autre réalité, tout aussi inquiétante : Schellnhuber est un mondialiste du climat, partisan d’une autorité globale dotée de pouvoirs pour empêcher le réchauffement.
 
Bombardé expert du climat pour le Vatican – il l’est déjà pour l’Allemagne – Hans Joachim Schellnhuber avait déclaré lors d’un entretien en 2009 que si la terre devait se réchauffer de 5 degrés à force pour l’homme de continuer d’émettre des quantités « non soutenables » de gaz à effet de serre, la population mondiale serait « dévastée ». « D’une manière très cynique, c’est un triomphe pour la science car nous avons enfin stabilisé quelque chose : à savoir l’estimation de la capacité porteuse de la planète, à savoir moins d’un milliard de personnes », affirmait-il.

Puisqu’il est, -en dépit de cette position qui a été contredite par son auteur depuis-, déclaré dans Laudato si que:

La réduction de la population est une bonne chose, on se pose la question de savoir comment y parvenir. Toutes les grandes institutions internationales sont favorables au contrôle de la population par la diffusion de la contraception volontaire. Laudato si’ n’évoque pas une seule fois cette réalité, et ne rappelle pas l’enseignement de “Humanae vitae” sur la question. Est-ce l’autre pilule – la vraie – qu’il s’agit de faire avaler ?

L’encyclique Humanae vitae de Paul VI, est conforme à l’enseignement traditionnel de l’Eglise sur la transmission de la vie et dénonce la contraception artificielle. Le paragraphe 50 de l’encyclique sur le climat de François  se poursuit en ces termes :

« Mais : de toute façon, il est certain qu’il faut prêter attention au déséquilibre de la distribution de la population sur le territoire, tant au niveau national qu’au niveau global, parce que l’augmentation de la consommation conduirait à des situations régionales complexes, à cause des combinaisons de problèmes liés à la pollution environnementale, au transport, au traitement des déchets, à la perte de ressources et à la qualité de vie, entre autres. » Manière de dire qu’il peut être légitime d’intervenir sur la population.

Mais de son côté, le principal conseiller scientifique du pape, Schellnhuber, ne s’embarrasse pas de non-dits, contrairement à l’encyclique, puisqu’il appelle de ses vœux une « transition démographique un peu plus rapide », ainsi qu’il l’ écrivait dans son livre Earth System Analyses for Sustainability. Et parmi les solutions il cite « la production de contraceptifs humains de longue durée »

Ceux-là mêmes qui sont actuellement diffusés par les organisations internationales et les ONG, et promus mondialement par les médias. Dans le contexte de l’arrivée du prochain synode sur la famille, où se constate de la part d’un lobby qui se trouve à l’intérieur de l’Eglise une évidente volonté de revenir sur Humanae vitae et son rejet de toute contraception « artificielle », on voit une sorte de trame commune.

(…)

Schellnhuber fait d’ailleurs toujours partie du Club de Rome qui dès sa fondation en 1968 prônait le contrôle de la population et dont le livre, Limits of Growth (« Les limites de la croissance ») a servi de point de départ pour les politiques mondiales de diffusion de la contraception et de l’avortement.
 
L’affolement du monde catholique par le discours alarmiste de Laudato si’ sur le climat faciliterait cette évolution. Il sert une deuxième cause : celle de la mise en place d’une autorité globale dont Schellnhuber est chaud partisan et qui est décrite dans l’encyclique en des termes qui rappellent ceux du scientifique allemand dans ses écrits et déclarations publiques passées. (Source: Réinformation TV,  Anne Dolhein)

Schellnhuber évoquait en 2013 dans humansandnature.org son « rêve éveillé » d’un  “gouvernement mondial” pour régler la question du climat: Une Constitution de la Terre, un Conseil global, et une Cour planétaire.   

le soufi Ali al-Khawas, référence religieuse du pape François…

Ali al-Khawas, cité dans la note 159, est décrit ainsi : « A partir de sa propre expérience, (il) soulignait aussi la nécessité de ne pas trop séparer les créatures du monde de l’expérience intérieure de Dieu. Il affirmait : “Il ne faut donc pas blâmer de parti pris les gens de chercher l’extase dans la musique et la poésie. Il y a un ‘secret’ subtil dans chacun des mouvements et des sons de ce monde. Les initiés arrivent à saisir ce que disent le vent qui souffle, les arbres qui se penchent, l’eau qui coule, les mouches qui bourdonnent, les portes qui grincent, le chant des oiseaux, le pincement des cordes, les sifflements de la flûte, le soupir des malades, le gémissement de l’affligé…. »
 
Une porte mal huilée, le début de l’expérience divine ? On pourrait en sourire, mais le choix de ce langage pour susciter ce qu’on pourrait appeler une « conscience du monde », une « conscience écologique », est lourd de sens. Au-delà du choix de cette figure de l’islam – mais aussi cet hérétique de l’islam, les « maîtres à penser » soufis ont rarement été bien en cour dans l’islam dominant – les mots qu’en retient Laudato si’ évoquent la gnose panthéiste qui fascine tant notre époque. Elle exacerbe la réalité de l’homme en tant partie d’un « grand tout », d’une conscience universelle appelée à s’unifier, et non en tant qu’âme individuelle appelée à une rédemption personnelle et au face à face avec Dieu. « Secret subtil », « initiés » qui arrivent à « saisir » le langage des choses : tout y est. (Source: Réinformation TV,  Anne Dolhein)

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