Il parait que dans des temps anciens, Télérama a été un journal catholique, lié à l’ordre des dominicains et aux éditions du Cerf, mais surtout fondé par le patron de Témoignage Chrétien, le follicule des tenants de l’évangile selon St Marx….  Il a été le fer de lance de l’infection de l’église par l’emphysème moderniste tel que cela avait été préconisé lors de la réunion de l’école des cadres des Jeunesses Communistes à Moscou en 1935, réunion internationale où la France était représentée par Paul Vaillant-Couturier et Raymond Le Bourre et le Brésil par un certain Helder Camara…

Ces temps sont révolus depuis longtemps, mais Télérama continue à afficher un soutien inconditionnel à tous les nostalgiques de l’idéologie la plus criminelle de l’histoire de l’humanité. Le 13 octobre, un certain Joël Le Pavous parle de la fermeture du quotidien hongrois Népszabadság, article similaire dans le quotidien d’extrême gauche Libération et du site internet Rue89  en ficelle du même métal…

Selon l’article, le vil Orban, de droite donc cro cro vilain, aurait fait pression pour supprimer « le principal journal d’opposition » de son pays, dont la situation n’est pas sans rappeler celle de la presse de gauche (pléonasme) en France : un lectorat en baisse de 74 % et une ardoise de 5 milliards de forints (environ 16 millions d’€). Une « manifestation populaire géante » de 2000 personnes (en gros l’affluence d’un match du championnat National (3e division) en France). Il va de soi que Orban n’est absolument pour rien dans la fermeture d’un canard qui incarne un courent politique nostalgique des chars à étoile rouge mais totalement désavoué dans le pays (25,5 % des voix contre 65 % pour la droite patriote).

Tentons une comparaison osée et imaginons trois journaux russes prendre conjointement la défense de Rivarol « que le régime gauchiste de Hollande veut faire fermer ». Car Népszabadság n’est pas n’importe quel journal en Hongrie. Il a été fondé le 2 novembre 1956 par les collabos de Moscou revenus dans les tanks de l’armée rouge après l’écrasement du soulèvement populaire hongrois et la destruction des locaux du journal collaborateur Szabad Nép dont il fut le successeur.  Conformément aux accords de l’Aspen Institute de 1987 qui prévoyaient la chute du bloc de l’Est contre l’impunité totale de ses partisans, le journal officiel des communistes hongrois fut repeint en rose démocrasse et fut le principal soutient du régime socialiste corrompu et incapable qui tomba en 2010. Balayé à chaque élection par un peuple qui ne veut pas voir revenir ceux qui ont été dégagés en 1956 et en 1989, les socialistes n’ont plus d’assise populaire. Il est logique que leur journal disparaisse. Oui, comme la presse de gauche en France…

Andreas Desi, le numéro deux du journal, déclare : « Quelle que soit l’issue de la crise, nous voulons faire un journal ensemble. Mais si nous partons à l’aventure, il faudra des investisseurs ». Au fait, il est d’originaire de quel pays Sörös ???

En soutenant le quotidien officiel du stalinisme hongrois, Télérama donne une preuve supplémentaire de ses inclinaisons politiques et de sa conception de la liberté et de la démocratie. Et comment, en conclusion, ne pas citer le sketch de Thierry le Luron imitant Georges Marchais : « vous notez que nous autres les communistes on parle de liberté et on se réunit dans des cellules… C’est pour habituer les gens le jour où on prend le pouvoir démocratiquement avec les chars ! »…

Hristo XIEP

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