caprice-enfantAujourd’hui, au moment de débuter la préparation du dîner, je regarde dépitée dans tous les recoins de mon frigo : pas d’œufs en vue…J’ai beau me frotter les yeux, regarder à nouveau, soulever chaque aliment, les œufs n’apparaissent pas. Superbe nouvelle ! Il est 18 heures, les enfants ne sont même pas passer par la case « douche » et il va falloir charger tout ce petit monde dans la voiture pour courir au supermarché le plus proche. Une fois cette épreuve effectuée, et le caddie entouré de mes petits chéris, un hurlement me fait sursauter… c’est mon petit bonhomme de 2 ans, qui allongé par terre face contre terre hurle à plein poumons en tapant des pieds… dommage j’étais presque arrivée au rayon des œufs ! Crise de nerfs incontrôlable de petit coléreux, qui n’a pas lieu à l’endroit le plus discret du monde. Sa sœur me signale que cette colère est due à la vue d’un oeuf en chocolat disposant d’un jouet à l’intérieur : la marque vous est bien connue ! En grande sœur consciencieuse, elle le lui a repris des mains tout en le sermonnant, ce qui n’a guère plus à ce « petit général ».

Que faire ? Lui donner le chocolat ? Le raisonner ? Le gronder haut et fort ?

Nous avons toutes été confrontées à ce genre d’adorables situations, et il est intéressant d’en traiter quelques points ensemble. Evidemment, nous ne réagissons pas aussi naturellement qu’à la maison, lorsque nous sommes entourés d’inconnus, et il est fort probable que les enfants le sentent et tentent de profiter de notre faiblesse afin de nous faire céder. Alors, première chose, ne surtout pas céder par esprit de facilité, car nous rentrerons alors dans un engrenage, et l’enfant deviendra de plus en plus capricieux. Cette volonté sans faille nous réclame tout de même du sang-froid, du courage, et un manque de respect humain indispensable ! Cependant nous ne le regretterons pas. Le caprice peut être dû à la vue d’une friandise ou d’un jeu, ou simplement lors d’une petite volonté contrariée  (devoir rester assis dans le caddie, ne pas prendre de petit chariot…) Si nous évitons déjà de le gâter lors de nos courses, de lui offrir aisément quelques friandises ou babioles, l’enfant ne fera que peu de caprices. Ensuite, si l’enfant voit que nous ne cédons pas plus à l’extérieur du cercle familial qu’à la maison, après quelques infructueux essais (très désagréables) de caprices, il cessera ce test, et nous aurons gagné. De plus, restons calmes, ce n’est pas le moment de laisser nos nerfs s’emporter, et si l’enfant continue de crier, continuons nos emplettes en le portant sur l’épaule, et restons indifférents. L’indifférence le portera peut être encore plus fortement à la colère, mais il ne recommencera pas, vexé par son échec. Quant à le raisonner, lorsque la colère est installée, la raison n’est plus disponible à nos explications ! Bien-sûr, c’est un grand moment de solitude d’autant plus que les passants ne sont pas toujours très compréhensifs devant ces caprices…bel effort d’humilité ! Parfois, il sera même difficile de parvenir à ramasser ce petit paquet hurlant et rouge de colère, qui pèse alors dix fois son poids normal. Sachons le punir et lui expliquer la malice de son envie et de sa petite volonté capricieuse à la maison, et surtout prenons notre mal en patience sur le coup !

Bref, souvenons-nous que malgré la honte qu’il nous a procuré, le temps perdu, et nos nerfs affaiblis, nous modelons ainsi sa petite âme à ne pas se laisser à la colère ni à l’envie, et qu’ainsi nous l’aidons à maîtriser davantage ses passions et à persévérer dans la voie de la vertu !

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

3 Commentaires
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !