Cette petite fille là aura eu moins de « chance » que celle retrouvée dans le coffre d’une voiture il y a quelques mois. Sa courte vie s’est terminée sur les plages de Berck, le 20 novembre dernier. Adélaïde, 15 mois, y avait été amenée par sa mère, une femme de 36 ans, la veille. Mère qui l’avait déposée sur le sable alors que la marée montait…

Selon les premiers éléments de l’enquête, la mère de la petite fille l’aurait tuée pour lui éviter un avenir sombre. Folie ? Désespoir ? Inconscience ? Les médias s’interrogent. D’autant plus que la jeune femme ne serait pas issue d’un milieu défavorisé mais d’un quartier cossu de la région parisienne.

Dans un article publié sur son blog et relayé par le Huffington Post, Hélène Romano, docteur en psychopathologie tente de comprendre, d’expliquer cet « acte monstrueux d’une mère ordinaire ». Elle pointe du doigt la disponibilité psychique des parents, l’incapacité à se sentir parent pour certains. La scientifique oublie l’essentiel : la vie humaine n’a aujourd’hui plus aucune valeur et l’on peut donc en faire ce que l’on veut. De tels actes ne sont donc que les fruits d’une philosophie de la vie, d’une certaine conception de la nature humaine qui s’est insidieusement introduite dans la façon de penser de nos contemporains. Tout a commencé avec la légalisation de la contraception, puis de l’avortement, bientôt de l’euthanasie.

Tuer son enfant de 15 mois est monstrueux. Tout autant que tuer un enfant de quelques semaines dans le sein d’une femme. Tout autant que d’empêcher la conception par des moyens contraceptifs. Ne parlons pas de l’euthanasie, réclamée à corps et à cris par ceux qui veulent le droit de mourir dans la dignité.

La vie est devenue cette chose insipide et sans signifiance qui doit se plier aux exigences de l’individu. La vie est considérée comme insupportable, l’enfant non désiré, le grand-père trop vieux ? Eliminons-les ! Qu’est ce qui pourrait bien les en empêcher puisque la vie n’est plus vue comme un don, mais plus comme un jouet que l’on tord au gré de ses envies. Que l’on jette lorsque l’on n’en veut plus.

Notre siècle a bouleversé le bon sens, renverser les valeurs. Il pensait en recueillir une jouissance sans limite et une vie sans entrave. Il n’a que du sang et des larmes.

 

Roxane Dulac

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