Jusqu’à un quart des femmes d’Europe du Sud, nées dans les années 1970, peuvent rester sans enfant, contre une moyenne de 15 % en Europe du Nord et de 18% en Europe occidentale. La déchristianisation programmée des sociétés occidentales, le marché du travail précaire et l’absence de politique pro-famille et les incitations culturelles multiples sont responsables de cette « absence d’enfants. »

L’absence d’enfants était, certes, au début du XXe siècle. Jusqu’à 25 % des femmes, nées au cours de la première décennie du XXe siècle, sont restées sans enfant en raison de la mort de nombreux hommes pendant la Première Guerre mondiale, l’émigration et les effets de la Grande Dépression de 1929. Au contraire, les femmes, nées dans les années 1930 et 1940, parents de la génération du «baby-boom», jouissaient de la prospérité d’après-guerre, avec un chômage faible et des systèmes d’aide sociale généreux. En Europe orientale, le boom des naissances a duré plus longtemps que l’ouest, les moyens de contraception y étant moins disponibles qu’à l’ouest.

L’absence d’enfants est aujourd’hui plus marquée en Europe du Sud, avec des taux dépassant 20 % chez les femmes nées au début des années 1970 en Grèce, en Italie et en Espagne. En Europe occidentale, l’absence d’enfants est la plus forte en Autriche, en Allemagne et en Suisse, avec environ 20 % des femmes nées en 1968. Les taux de natalité en Bulgarie, en République Tchèque et en Russie sont plus élevés que ceux des autres pays d’Europe centrale et orientale, après la chute du communisme en 1989-1990. Seulement 8 % des femmes, nées dans ces pays en 1968, restent sans enfant, bien en dessous de la moyenne européenne de 14%.

L’absence d’enfants a commencé à s’aggraver parmi les femmes nées dans les années 1940, à l’ouest, et les années 1960, à l’est. Les tendances économiques, certes, et surtout les modèles culturels du dernier demi-siècle semblent avoir incité les femmes et les hommes à ne pas avoir d’enfants. 

En d’autres termes, l’hédonisme, l’avortement, la pilule et le stérilet, l’immaturité et l’irresponsabilité de générations d’adolescents attardés, l’absence d’engagement, la désacralisation des mariages, la facilité de divorcer, les femmes carriéristes et le chômage endémique ont tué l’enfant dans les couples. Féministes, planning familial, publicitaires, réalisateurs de films et acteurs « engagés », politiciens « progressistes » et ultra-libéraux, nous avons tant de monde à remercier pour ce génocide planifié.

Source : Rapport de l’Institut National des Etudes Démographiques

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