Ce navire a recueilli 629 immigrés clandestins en mer. Gilles Simeoni assume la dimension politique de sa proposition, présentant la Corse en acteur méditerranéen «autonome». Mais un autonomisme favorable au grand remplacement !

Gilles Simeoni affirme avoir eu la préfète au téléphone, qui l’a plutôt incité à la prudence. “On nous dit que ce sera difficile à gérer, qu’il faudra réquisitionner des hôtels, que nous n’avons pas la compétence pour prendre cette décision. Mais moi, la compétence, je la prends. La Collectivité de Corse est propriétaire des ports. Il serait sans doute difficile de gérer l’accueil de 629 personnes sur le moyen ou le long terme. Mais il s’agit d’abord d’offrir une escale, de ne pas laisser ces gens errer en pleine mer. Après, sur la plus longue durée, on peut réfléchir différemment. Pour l’instant, on dit à l’État : nous sommes prêts, et vous ?

Et dire que les médias s’obstinent à parler de “nationalistes” corses…