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Les mouvements de protestation se sont multipliés en Californie, où des admirateurs d’Hillary Clinton refusent le résultat de l’élection présidentielle. A Los Angeles, les manifestants ont défilé dans les rues en hurlant des slogans contre Donald Trump, alors qu’à Oakland, l’action de protestation a pris une tournure plus violente : des voitures et des poubelles ont été incendiées, d’autres véhicules vandalisés et une personne a été blessée. la victime souffrirait de blessures «majeures» selon la police. Des manifestants ont lancé des objets en direction des forces de police tout en brisant la vitrine d’un magasin. La police a riposté en tirant des gaz lacrymogènes, selon l’agence de presse Reuters.

Des mouvements ont également éclaté à l’université de Berkeley, où l’on pouvait entendre scander : «Ce n’est pas mon président», ainsi qu’à l’université de Davis où les étudiants ont bloqué les rues en chantant des slogans hostiles à Trump et ses électeurs : «Vous n’êtes pas l’Amérique, nous sommes l’Amérique».

Des groupes prétendument anti-racistes organiseraient des actions devant l’ambassade des États-unis à Londres. Il sera difficile de continuer à répéter après cela, que les pays anglo-saxons sont des modèles de démocratie, surtout lorsqu’on observe les manÅ“uvres honteuses des juges de la Haute-cour de Londres pour bâillonner les électeurs du Brexit.

Comme pour le Brexit les grands démocrates de la gauche mondialiste, n’acceptent les règles démocratiques aux USA que lorsqu’elles donnent la victoire à leur camp. Et comme le Brexit l’a déjà démontré, les grandes métropoles urbaines, de plus en plus cosmopolites, dévoyées et amorales se barbarisent, refusent toute autorité et deviennent incontrôlables. Parmi les causes de cette décadence urbaine, le multiculturalisme et le communautarisme ne sont probablement pas les dernières. Ces concentrations urbaines, aux citadins sans foi ni loi, sont emblématiques du melting pot américain, que l’ont nous a mis en demeure d’imiter, maintenant poussé à son paroxysme, et auquel la victoire de Trump vient de donner un coup d’arrêt, quoique tardif. Du moins c’est ce qu’attendent ses électeurs respectueux des lois démocrates, tant vantées, elles aussi.

Par ailleurs plusieurs centaines de jeunes se sont rassemblés devant la Maison Blanche, à Washington, pour une veillée aux bougies, dénonçant le racisme, le sexisme et la xénophobie, dont ils accusent le vainqueur des élections présidentielles. Ils brandissent des pancartes proclamant « Nous avons une voix! ». Sans que cette revendication soit très explicite puisqu’ils viennent, manifestement, d’être mis en minorité.

A New York et Chicago des manifestations ont rassemblé jusqu’à plusieurs milliers de manifestants en début de soirée.

A New York, des manifestants se sont réunis , à Union Square (Manhattan), avant de remonter vers la Trump Tower, où vit le futur président qui ne sera investi que dans deux mois. D’autres manifestations étudiantes ont eu lieu à Portland en Oregon, mais aussi dans l’ouest du pays, où péniblement 300 personnes se sont rassemblées, selon les médias locaux, bloquant la circulation tandis que d’autres ont brûlé patriotiquement s’entend, le drapeau américain. Même groupes de protestataires à Philadelphie, à Boston ou encore Austin, la capitale du Texas. Bien d’autres débordements ont eu lieu partout dans le pays.

Les perdants de l’élection manifestent sur les réseaux sociaux mais cela est dans l’ordre des choses, tout comme les vainqueurs inondent la toile de leur bonheur et de leurs espoirs, bien que cet immense élan d’espoir au-delà de toutes espérances, soit beaucoup moins médiatisé.
emiliedefresne@medias-presse.info

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