C’est une claque à l’Italie et au peuple italien : certaines ONG qui patrouillent en Méditerranée pour sauver des migrants et les emmener en Italie ont refusé hier après-midi de signer le nouveau code de conduite qui réglemente leurs activités en mer.

Les masques tombent : elles refusent d’être contrôlées. En clair elles rejettent une quelconque ingérence de l’Italie dans leur business idéologique immigrationniste qui favorise l’invasion migratoire du Vieux Continent. Sur 9 organisations, 5 ont snobé tout simplement la réunion organisée hier au ministère de l’Intérieur italien, et une seule Save the Children a signé le nouveau code de conduite ! Notamment le colosse de la coopération internationale humanitariste, Médecins sans frontières, a refusé de signer ainsi que l’allemande Jugend Rettet et la Proactiva open arms, toutes trois présentes avec Save the Children chez le ministre.

Les humanitaristes arguent que leurs demandes n’ont pas été entendues :

« Nous avions demandé que dans le cadre général du code, explique le directeur général de MSF Italie Gabriele Eminente au quotidien italien Il Giornale, fut explicité le développement du système du secours en mer et fussent reconnus les principes humanitaires. De même nous aurions souhaité qu’il y ait une reconnaissance du rôle des ONG souvent méconnu et mal-compris. Du point de vue concret nous avons relevé que dans la prévision finale il existe encore la possibilité que des officiers de police judiciaire armés montent à bord. Nous n’avons pas de problèmes avec eux mais avec les armes oui, quel que soit le pays dans lequel nous opérons. »

D’autres normes du code sont litigieuses selon lui :

«Nous avons vu aussi qu’il a été ajouté l’interdiction de transfert de bateau à bateau. Nous en avons demandé la suppression mais en dépit des améliorations apportées cela n’a pas été fait. Une limitation dans les transbordements peut avoir des conséquences sur la capacité globale d’un système déjà insuffisant. Souvent, continue le responsable italien de MSF, les aménagements pour les sauvetages sont insuffisants par rapport au nombre de personnes à sauver et affaiblir ce système ne convient donc pas. »

Pour conclure MSF souligne que de toute façon ils ont toujours respecté

« les normes internationales, d’un niveau législatif supérieur par rapport aux règles de conduite du code ».

Gabriele Eminente joue les hypocrites ou les naïfs : si ce code est mis en place, avec la bénédiction de l’UE, par un gouvernement italien peu suspect pourtant de déroger au politiquement correct c’est bien parce que les normes internationales ne sont plus adaptées et à l’invasion migratoire en cours, et au business idéologique humanitariste développé par ces ONG mondialistes qui favorise ainsi le développement phénoménal du trafic d’êtres humains. Raisons assez suffisantes pour que même des politiciens bien du et dans le système estiment venu le temps de mieux contrôler les flux migratoires qui déferlent sur l’Italie.

Le ministère de l’intérieur italien, devant le refus de MSF et des autres ONG de signer le code, ne s’est pas laissé démonter, du moins pour l’instant. Il a fait savoir que

« avoir refusé l’acceptation et la signature met ces ONG en dehors du système organisé pour le sauvetage en mer, avec toutes les conséquences du cas concret qui pourront être déterminées à partir de la sécurité des embarcations elles-mêmes. »

L’opposition des ONG de se plier à ce code de conduite pourrait entraîner également des suites judiciaires que ce soit au niveau local qu’international.

Francesca de Villasmundo

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