Médias Presse Infos a longuement raconté les péripéties de cette gigantesque usine d’avortements. Un dénommé David Daleiden, président du Center for Medical Progress avait filmé en caméra cachée, les tractations financières de ventes de morceaux de fœtus par Parenthood. À la suite de ses révélations sur le Web, il s’était méchamment retrouvé en justice ; puis avait été relaxé de tous les chefs d’accusation lancés contre lui.

Ce fut un tremblement de terre, car plusieurs États coupèrent les vivres à Parenthood ; laquelle a d’ailleurs sollicité une subvention de 1,5 million de dollars au milliardaire mondialiste Soros. De son côté, le Congrès (parlement) a diligenté une enquête toujours en cours.

L’intermédiaire principal à la revente de ce « produit humain » est un organisme situé à Washington intitulé Birth Defects Research Lab qui s’est trouvé sur la sellette : il revendait les morceaux de fœtus à des laboratoires et notamment à l’université de Washington que Daleiden essayait de traquer en recherchant les documents concernant cet effroyable transfert ; ceci afin d’en remonter les filières. Dans cette affaire, l’État de Washington pouvait lui-même être impliqué. Habilement Daleiden avait argué que si le business de l’avortement était légal, il n’y avait pas de raisons de ne pas fournir tous les documents afférents à ces transactions, quelles qu’en aient été la nature, ainsi que les lieux où ils étaient. Rien n’était à cacher dans cette affaire ? Il est d’ailleurs probable que devant ce scandale, l’université a dû les faire disparaître.

Or de manière étonnante Birth Defects Research Lab, comme ligne de défense, affirma n’avoir jamais fait payer quiconque. La question qui se pose actuellement est que, reculant devant le scandale, Parenthood a déclaré qu’il ne ferait plus payer les morceaux de fœtus. Contradiction…Mensonge ?

À noter que tout récemment lors de l’enquête, les avocats de Stemexpress, un autre courtier de la vente de morceaux de fœtus, se sont récusés en raison de la multiplicité des infractions à la loi fédérale qu’il avait commises.

Alors qui dit la vérité ? Qui est le perdant et le gagnant dans cet incroyable jeu du menteur ? 

Jean-Pierre Dickès

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