C-Fam, pour son combat, se réfère à une exhortation de Benoît XVI , de 2006.

La Tradition de l’Eglise va au-delà de la loi naturelle. Mais le combat pour la loi naturelle, même au sein de l’Eglise et même à son sommet est actuellement en danger, si on se réfère au scandale du dernier synode sur la famille et notamment de la scandaleuse publication à mi-synode: la Relatio post disceptationem, qui a servi de base de travail pour le Rapport final (Relatio Synodi) qui en reste entaché. Le combat pour la vie, contre la politique de mort est donc une priorité actuelle de notre combat. La famille traditionnelle étant la cible privilégiée des puissances du monde, comme jamais cela ne s’est vu.

C-fam combat au sein de l’ONU, cet organisme se trouve donc sur la ligne de front du centre de décision des forces mondialistes et révolutionnaires.  

Ci-dessous le bilan de l’année 2014, dressé par C-Fam.         E.D.

Family

“Les pires moments pour la Vie et la Famille en 2014, selon C-Fam (Centre pour la Famille et les droits Humains) 

By Stefano Gennarini, J.D. | January 5, 2015

New-York, 2 janvier (C-FAM) A l’inverse de son prédécesseur, 2014 n’a pas été une année tranquille pour la vie et la famille. Nous avons été témoins d’un bon nombre de nouveaux projets négatifs. Les épisodes que nous énumérons ci-dessous impliquent en majeur partie les experts en tromperie et les fonctionnaires de l’ONU. Bien que pour l’instant il n’y ait pas encore de changement de norme en matière d’avortement et d’orientation sexuelle, voici néanmoins quelques exemples de ce que la gauche sexuelle cherche à obtenir. 

  1. Le Secrétaire Général de l’ONU lance une campagne en faveur de l’avortement dans les zones dévastées par la guerre. 

Au printemps dernier, le Secrétaire Général lança ce qui est probablement l’initiative la plus insidieuse qui n’est jamais eue lieu aux Nations Unies. Dans une nouvelle directive d’orientation, il ordonne aux fonctionnaires et au personnel des Nations Unies dans les régions dévastées par la guerre de tirer parti de la puissance de l’Organisation des Nations Unies pour changer les lois sur l’avortement. Ils veulent utiliser les conflits comme un instrument pour l’ingénierie sociale. C’est justement lorsque les pays sont les plus vulnérables, que les pro avortement veulent s’introduire avec leur kits sur l’avortement. Peu importe les besoins réels des femmes, ou l’absence d’infrastructures de santé qui devraient traiter les complications engendrées par les méthodes d’avortement si dangereuses qu’elles sont interdites dans les pays riches. Exactement ! Tuons d’abord les enfants, et ensuite on s’occupera des femmes. Susan Yoshihara, de C-FAM, l’a vu venir il y a deux ans lors de la Conférence sur le Statut de la Femme, alors que personne ne soupçonnait rien. Après quelque temps, du personnel infiltré à l’ONU et dans le Département d’Etat des Etats-Unis a confirmé ses prédictions. Ceci est une trahison totale de la confiance et une abjecte erreur morale. 

  1. Les experts de l’ONU s’attaquent en groupe au Vatican à propos de la doctrine sur l’avortement et l’homosexualité. 

Il n’existe pas de droit international à l’avortement ou à l’acceptation sociale de l’homosexualité. Mais si vous comptez sur les comités de l’ONU pour connaître le droit international vous ne sauriez jamais à quoi vous en tenir. En janvier, le Comité des Nations Unies sur le droit des Enfants a dit aux représentants du Vatican que les enseignements de l’Eglise stigmatisaient les jeunes filles qui avaient avorté et les enfants qui s’identifiaient comme gays ou lesbiennes. En mai, le Comité des Nations Unies contre la Torture a dit au Vatican que les enseignements de l’Eglise sur l’avortement étaient une forme de torture. Wendy Wright, de C-FAM, a témoigné lors d’une audience du congrès sur les dangers de ratifier les traités de l’ONU alors que les commissions de l’ONU abusent de leur pouvoir pour promouvoir des politiques sociales néfastes. Les groupes pro avortement et LGBT sont furieux car le Vatican continue de freiner leur avancée au niveau international. C-FAM a lancé une campagne on-line pour soutenir le Saint Siège et a recueilli plus de 120.000 signatures en quelques semaines. 

  1. Le Conseil des Droit de l’Homme impose une autre résolution sur l’orientation sexuelle. 

Jusqu’à maintenant, la seule réussite des défenseurs des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels (LGBT) était une résolution du Conseil des Droits de l’Homme à Genève qui donna lieu à une étude de la bureaucratie de l’ONU sur la violence et la discrimination des personnes qui s’identifiaient comme LGBT.

En septembre le Conseil approuva de justesse une résolution qui demandait aux bureaucrates de l’ONU d’actualiser l’étude de 2011. Les 54 états membres qui forment le Conseil des Droits de l’Homme ne parlent pas au nom de l’ensemble des Nations Unies. Une initiative similaire ne se serait jamais proposée à New-York. Etant donné que l’étude de 2011 était suffisamment claire, cela n’était pas sur la violence et la discrimination , mais sur de nouveaux droits spéciaux pour les personnes qui s’identifient comme LGBT, comme la reconnaissance légale des relations entre les personnes du même sexe, le changement de sexe, et des protections spéciales, au-dessus et au-delà de la protection des droits que n’importe quelle autre personne ne peut se permettre. 

  1. Le Conseil des Nations Unies sur les Droits de l’Homme devient la Chambre des Echos de l’avortement et des LGBT. 

La Revue Périodique Universelle (UPR), est devenue une chambre des échos pour les voix des nations gauchistes qui promeuvent l’avortement et l’homosexualité, au détriment des droits de l’homme et des Nations Unies. Il s’agit d’une histoire ancienne dans un endroit nouveau. La UPR est un nouveau mécanisme du Conseil des Droits de l’Homme à Genève afin d’examiner les registres sur les droits de l’homme de tous les états membres de l’ONU chacun à leur tour. Il est arrivé au bout de son premier cycle en 2012, et après deux ans d’analyse nous avons les conclusions. 25% de toutes les recommandations portent sur la santé sexuelle et de reproduction. Rebecca Oas, de C-FAM, a démantelé les chiffres pour montrer qu’il y a des douzaines d’instances dans lesquelles les pays ont été pressionnés pour rendre l’avortement légal, et des centaines où l’on a dit aux pays qu’il fallait reconnaitre certains aspects de l’agenda LGBT, aucune d’entre elles n’apparait dans aucun traité sur les droits de l’homme. Mais pas une seule instance n’a réprimandé un pays pour avoir perpétré des avortements forcés ou des stérilisations. Il n’est pas surprenant que toutes ces recommandations trouvent leur origine dans de riches pays gauchistes d’Europe ou de Scandinavie. Les mêmes pays qui financent également les organisations qui font écho de leur point de vue dans la chambre du Conseil des Droits de l’Homme. Mais assez parlé de diversité. 

  1. Les nouveaux Objectifs de Développement de l’ONU n’incluent pas l’avortement, mais continuent des financer les groupes pro avortement. 

Les groupes pro avortement n’ont pas obtenu tout ce qu’ils voulaient lors de la dernière ronde de négociations sur les objectifs de développement de l’ONU, mais de toute façon ils vont récupérer un maximum de fonds, vu l’état des choses. Les gouvernements continueront de financer le groupe de pression mondiale en faveur de l’avortement durant les 15 ans à venir, sous la rubrique « santé sexuelle et de reproduction ». Cette rubrique inclue beaucoup d’avortement et de contraception, et pas grand-chose de plus. A moins que les pays ne décident de dépenser l’argent à faire en sorte que la grossesse et l’accouchement soient sûrs au lieu d’éviter directement les grossesses et les accouchements, la santé maternelle sera reléguée jusqu’à nouvelle révision dans l’agenda de développement post 2015. En conséquence de quoi les enfants à naître et leurs mères souffriront et mourront. C-FAM a fait pression toute l’année pour attirer de nouveau l’attention sur l’amélioration de la santé maternelle, et s’est opposé à l’augmentation des financements des groupes en faveur de l’avortement et de la contraception.”

SOURCE

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