Don Aldo Antonelli, prêtre freelance
Don Aldo Antonelli, prêtre freelance

Il faut le lire pour y croire ! “Nous, prêtres catholiques disons, Non au compromis sur les unions civiles”. Compromis qui limite les droits des couples de même sexe.

Des prêtres “arc-en-ciel” ont eu droit à une tribune, publiée le 24 février 2016, dans le Huffington post, journal d’information sur le web, qui cultive soi-disant “l’impertinence et la controverse”, alors que c’est indubitablement un des relais majeur du politiquement correct. Il suffit d’ailleurs de lire leurs articles à la saveur gaucho-libérale et de savoir qu’Anne Sinclair en est la responsable pour l’édition française pour s’en convaincre.

Il suffit de lire aussi l’articulet signé,  au nom de quelques confrères, de Don Aldo Antonelli, prêtre freelance.  Freelance par rapport à son ministère, à son activité de défenseur des invertis ou à sa besogne journalistique engagée ? Son texte est un appel frémissant et tapageur à l’adoption de la loi Cirinnà dans son entier, sans aucun compromis, c’est-à-dire avec la Stepchild adoption et l’égalité des droits avec le mariage. Et le tout au nom de la laïcité et de l’Amour dont ces prêtres se définissent les fils :

“Fils de ce Dieu, laïc qui “n’habite point dans des temples (matériels et/ou idéologiques) faits de main d’homme” (Actes 7,48) et qui “fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes” (Matthieu 5,45), disciples de cet évangile qui nous rappelle que nous, chrétiens, ne sommes pas nés ni de la chair ni du sang mais du Dieu-Amour (Jean 1,13), devant le débat et les luttes de partis qui l’entache, nous ne pouvons continuer à nous taire.

Nous prêtres catholiques signataires, citoyens d’un État que nous voulons croire encore laïc et libre, nous  ressentons un grand malaise à défendre la dernière version de la loi Cirinnà sur les unions civiles parce que c’est un compromis aux rabais. (…)

Nous sommes gênés par le qualificatif de “catholiques”, endossé par les sénateurs et les députés qui au Parlement appuient et votent n’importe quelle ignominie, bafouent toute éthique, sont complices
des escroqueries, crimes et intérêts de partis, faisant de la corruption et de l’illégalité leur pain quotidien.

Nous refusons que le gouvernement (…) s’approprie une loi, traitant de la protection de droits qui ne devraient jamais être soumis au marchandage politique.

Nous affirmons que si en Italie il n’y avait même qu’un seul couple de personnes qui cohabitent, ses membres ont le droit d’être protégés et garantis non seulement comme individus, mais aussi comme noyau affectif et familial “sans discrimination de sexe, de race, de langue, de religion, d’opinion politique, de condition personnelle et sociale” (Constitution italienne Art. 3 § 2). (…)

Nous sommes convaincus que l’histoire de l’humanité n’a jamais été porteuse d’un seul modèle de famille et encore moins se fait garante “d’une famille voulue par Dieu”, du moment que l’Écriture Sainte, Ancien et Nouveau Testament n’en parlent pas, mais offrent à chacun la possibilité de vivre le don de l’Alliance et de l’amour à prendre comme signe et manifestation du visage du Dieu de Jésus-Christ. La famille bénie dans les différents ‘Family Day” est une abstraction, liée à une culture particulière de moments historiques particuliers, conditionnée par des systèmes et des mœurs socials, économiques et religieux. (…)

Nous expérimentons que “la famille homme-femme-enfant” trop souvent est le lieu abject des plus atroces violences, même de nature sexuelle, sur les enfants, que les défenseurs de ce modèle voudraient protéger. Nous-aussi nous sommes du côté des enfants, mais nous voulons l’être toujours et pas seulement à certaines conditions.

Notre expérience nous dit qu’il est important de s’interroger, en considérant l’intérêt absolu de l’enfant, en évaluant non le droit à l’adoption, mais uniquement la capacité, la disponibilité, l’aptitude adoptive et affective des adultes qui veulent prendre soin et protéger un mineur, sans aucune réserve envers le couple traditionnel, le couple homosexuel ou lesbien, les grands-parents, les parents ou d’autres situations non prévues.

Nous, citoyens italien et prêtres catholiques respectueux de la laïcité de l’État (…) demandons aux députés et aux sénateurs (…) qu’ils donnent à l’Italie une loi digne d’un État de droit. (…)

Nous faisons nôtre le programme idéal que Saint Paul formule dans une lettre et que souvent  nous lisons à l’occasion de la célébration de mariages : “L’Amour est patient, il est plein de bonté; il n’est point envieux, ne se vante point, ne s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité. Il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. L’amour ne périt jamais.”

Et ce sont des prêtres qui se définissent catholiques qui ont écrit et signé cet amas, spiritualisé pour la circonstance, de lieux communs, de mensonges, de propagande homosexuelle et antinaturelle destructrice de l’équilibre primordial de l’enfant ? 

Ce Don Aldo, prêtre freelance, surnommé “le prêtre qui dérange et le prêtre rouge”, dont tous les articles dans le Huffington Post sont de la même veine libérale, libertaire, laïciste, haineuse de tout ce qui est traditionnel, et naturel, ne semble pas, d’ailleurs, d’après sa biographie, avoir jamais été inquiété ou sanctionné fermement par sa hiérarchie. Alors pourquoi se gênerait-il et arrêterait-il de révolutionner la doctrine catholique ? Dans cette Église conciliaire seuls les tenants de la doctrine traditionnelle sur ces questions morales sont des parias…

Sans commentaires.

Francesca de Villasmundo

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