Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul II, Mère Thérésa,  Josémaría Escrivá de Balaguer…voici les nouveaux « saints » offerts au monde moderne. Ces personnages sont proposés à la vénération des fidèles catholiques, et bien plus largement encore, car en réalité les medias les ont déjà canonisés de leur vivant.

Vous rêviez de Sainte Jeanne d’Arc s’armant sur l’ordre du Ciel pour bouter les Anglais hors de France, ou de Saint Louis, roi justicier et croisé pour défendre la Terre Sainte, ou de Saint Dominique, convertissant les Albigeois et chassant les démons ? Tous apôtres et convertisseurs épris de leur mission parce que fidèles à la volonté de Dieu !

Désormais, changez de saints, nous changeons de temps !

Vous devrez, à présent, vénérer les « saints » de l’ONU, ceux du combat pour le culte de l’homme, la dignité de l’homme — nouveau dieu — , ceux qui ne rejettent pas l’islam, et admirent les « valeurs de Salut » des autres religions. Nous avons le pape qui a baisé le Coran, celui qui a marié l’Eglise avec le monde, ceux qui proclament qu’ils ne cherchaient pas à convertir, ceux en un mot qui ont retiré à l’Eglise son âme et sa mission prophétique d’apporter le salut aux âmes par la transmission intégrale d’une Foi qui, elle seule, peut sauver.

Jean-Paul II — auquel ont doit cette accélération de canonisations douteuses — s’explique quand il fait l’éloge de la royauté et de la grandeur de Jésus-Christ lui-même : « La fonction royale de Jésus, ce n’est pas d’abord d’exercer l’autorité sur les autres, mais de révéler la royauté de l’homme », prêchait-il devant Paul VI en 1976.

Révéler la transcendance de l’homme, tels sont les mérites des saints aux yeux de nos nouveaux postulateurs. Ainsi s’explique que se côtoient désormais des « saints qui sont au Ciel » avec ceux qui probablement attendent devant la porte.

Ce n’est qu’une étape. Déjà le cardinal Carlo Maria Marini se voit embaumer de quelques approches sanctifiantes, ce vieux jésuite promoteur du préservatif, de la contraception, et si indulgent sur l’avortement. Déjà l’hérétique cardinal Walter Kasper, « théologien » niant la présence réelle, se voit donné comme exemple par le pape pour sa pensée et ses ouvrages contraires à la doctrine catholique !

Demain, c’est certain, à ce rythme, nous aurons des « saints » homophiles, ayant lutté héroïquement pour la liberté sexuelle, pour le choix de leur genre, grande avancée humaine en devenir… Le prix Nobel de la paix sera sanctifié aussi, les héros de la cause antiraciste, quelles que soient leurs accointances avec les régimes politique tortionnaires de chrétiens, seront portés sur les autels !

Quelle terrible destinée qu’un monde sans Dieu. Que sera-t-il avec une Eglise sans Dieu ?

Oui, vraiment, nous n’avons pas le même Dieu ! Il n’est pas étonnant que  nous n’ayons pas les mêmes saints.

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