En ce premier jour de l’année, à l’Angélus de midi, le pape François a adressé ses vœux au monde pour 2017. Comme lors de la journée de la Nativité, la paix a été au centre du message bergoglien. Le pape a particulièrement insisté sur la nécessité de « renforcer l’engagement commun pour construire un monde pacifique et fraternel. »

A nouveau, si ces aspirations à la paix sont louables, il est toujours aussi surprenant de constater que le successeur actuel de Saint-Pierre, celui qui a la charge de défendre les droits inaliénables de l’Enfant-Dieu sur le monde, ne fait aucune mention de la nécessité d’un retour de l’humanité à la loi du Christ enseignée par la Tradition de l’Église pour obtenir des relations plus pacifiques entre les nations et les individus. Ni aux demandes de la Vierge à Fatima pour l’obtention de la paix mondiale.

Si au cours de ses vœux, le pape François a appelé chaque homme à faire le bien :

«L’année sera bonne sans la mesure où chacun de nous, avec l’aide de Dieu, cherchera à faire le bien, jour après jour. Ainsi se construit la paix, en disant non, avec les faits, à la haine et à la violence, et oui à la fraternité et à la réconciliation»,

c’est au nom de la non-violence érigée comme moyen suprême pour une politique de paix, une non-violence qui découlerait pour chaque être humain de « sentiments et valeurs personnelles ».

« Je demande à Dieu de nous aider à puiser la non-violence dans les profondeurs de nos sentiments et de nos valeurs personnelles. »

Si la forme des discours de Jorge Maria Bergoglio sur la paix change, le fond naturaliste, incantatoire et œcuménique reste le même !

«Malheureusement, la violence a frappé aussi dans cette nuit de vœux et d’espérance. Endolori, j’exprime ma proximité pour le peuple turc, je prie pour les nombreuses victimes et pour les blessés, et pour toute la Nation en deuil, et je demande au Seigneur de soutenir tous les hommes de bonne volonté qui remontent courageusement leurs manches pour affronter la plaie du terrorisme et cette tache de sang qui entoure le monde avec une ombre de peur et de désarroi.»

«Je souhaite à tous une année de paix dans la grâce du Seigneur, et avec la protection maternelle de Marie, Mère de Dieu», a conclu le Saint-Père.

Depuis Paul VI, le 1er janvier de chaque année est dédié par la Rome moderniste à la Journée mondiale pour la Paix, ce qu’a souligné élogieusement François. Pourtant ce n’est pas la répétition de ces journées mondiales, sans aucun caractère propre catholique, qui interjettent vers un dieu abstrait multi-forme, multi-confessionnel, émanant de la conscience de chacun, des incantations syncrétistes aux quatre coins de la planète qui œuvrera à l’instauration de la paix dans les familles, les sociétés et les nations.

En cette nouvelle année qui débute le centenaire des apparitions de Notre-Dame de Fatima de 1917, il est triste que le pape ne se soit pas souvenu que la Sainte Vierge est descendue du Ciel pour donner au monde la solution choisie par Jésus-Christ pour obtenir la paix mondiale : la dévotion au Cœur Immaculé de Marie par la pratique des premiers samedi du mois, la récitation du Saint Rosaire et la consécration du monde au Cœur immaculé de Marie.

« Récitez le chapelet tous les jours pour obtenir la paix pour le monde. »

avait dit la Sainte vierge aux trois pastoureaux lors de la première apparition.

La petite Jacinthe avant de quitter la terre confiait à sa cousine Lucie:

« Il ne me reste plus beaucoup de temps pour aller au Ciel. Toi, tu resteras ici afin de dire que Dieu veut établir dans le monde la dévotion au CÅ“ur Immaculé de Marie. Le moment venu de le dire, ne te cache pas. Dis à tout le monde que Dieu nous accorde ses grâces par le moyen du CÅ“ur Immaculé de Marie, que c’est à elle qu’il faut les demander, que le CÅ“ur de Jésus veut qu’on vénère avec lui le CÅ“ur Immaculé de Marie, que l’on demande la paix au CÅ“ur Immaculé de Marie, car c’est à elle que Dieu l’a confiée.” (3e mémoire de sÅ“ur Lucie)

Dans une lettre du 19 mars 1939, sœur Lucie écrivait quant à elle au père Aparicio :

“De la pratique de cette dévotion, unie à la consécration au CÅ“ur Immaculé de Marie, dépendent pour le monde la paix ou la guerre. C’est pourquoi j’ai tant désiré sa propagation ; et puis, surtout parce que telle est la volonté de notre bon Dieu et de notre si chère Mère du Ciel.”

Ce n’est pas la non-violence, aussi bonne soit-elle, qui entraînera le miracle de la paix comme le suggère le pape argentin mais l’obéissance aux demandes de Notre-Dame. Le problème, c’est que cela n’est pas œcuméniquement correct pour une journée mondiale pour la paix : il faut croire en la Vierge Immaculée !

Que cette nouvelle année 2017 soit pour tous une année placée sous la protection de Notre-Dame de Fatima, Reine de la Paix.

Francesca de Villasmundo

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