Pendant que quatre mille “joggers” se ruaient pour piétiner les tombes des soldats morts à la bataille de Verdun, au son des tambours du Bronx, sous le regard complice de François Hollande et d’Angela Merkel: plus de vainqueur, plus de vaincu… “Gloire aux poilus français” n’est plus politiquement correct, La Turquie célébrait ses vainqueurs de la prise de Constantinople  le 29 mai 1453, par Mehmet II. L’arrêt brutal et sanglant de la civilisation gréco-chrétienne par la disparition de l’Empire romain d’Orient et la conversion féroce de ses habitants. Alors que l’ancien empire ottoman manifeste sans le moindre état d’âme ses velléités de poursuivre sa colonisation de l’Europe, interrompue un siècle seulement, la France n’ose même plus rendre hommage à la victoire si chèrement payée, de ses héros de 14-18, alors que les soldats du Kaiserreich avaient porté le fer et la mort sur le sol de la Patrie.

C’est le symbole de la trahison et du masochisme alors que déferle chez nous les masses islamiques, toutes frontières ouvertes…

Bernard Monnot, ci-dessous, dénonce le chantage de la Turquie sur l’Union européenne. Ensuite, une vidéo célèbre, à travers les festivités grandioses de la prise de Constantinople, la colonisation et la conversion forcée de l’Anatolie gréco-chrétienne, jamais restituée à la Grèce depuis 565 ans. Et enfin, vidéo de la cérémonie du piétinement des tombes de Verdun.

De la trahison des uns à la conquête des autres … il n’y a pas loin.

La Reconquête de l’Espagne a pris 700 ans. Cela fait plus de 565 ans que les Turcs occupent Constantinople devenue sous leur férule, Istanbul.

“Le 18 février 1833, l’amiral baron Roussin, nouvel ambassadeur de France, reçoit de la Porte une note qui laisse prévoir l’imminente apparition de la flotte russe, à moins que l’armée égyptienne ne batte en retraite. Dés le lendemain, il voit le ministre des Affaires étrangères  turc et lui fait comprendre que l’arrivée de la Russie signifierait l’effacement  de la Turquie de la carte de l’Europe.”  explique Gilbert Sinoé dans son livre: Le dernier pharaon: Méhémet Ali.

Le pouvoir turc fait la sourde oreille et le 20 février  la marine russe mouille dans une rade proche d’Istanbul. “Le sang de roussin ne fait qu’un tour. La vue du pavillon russe sous les murs du palais du sultan lui produit l’effet d’un mouchoir rouge agité devant un taureau. Il perd son sang-froid et de sa propre initiative, lance un ultimatum à la Porte: Si la paix n’est pas conclue, il part et abandonne la Turquie à son sort.” ajoute Gilbert Sinoué.

C’est alors que l’agitation se propage dans la ville avec l’appui du pacha d’Egypte, Méhémet Ali encouragé par la France.

Face à cette situation, Mahmoud II déclare à Roussin qu’il s’engage à renoncer sans réserve au concours russe si la France lui garantit la conclusion de la paix aux conditions portées à Alexandrie par Khalil pacha. Ces conditions rappelons-le, accordent à Mehmet-Ali les pachalik d’Acre, de Tripoli, de Jérusalem et de Naplouse.” 

Roussin au nom de la France accepte ces conditions “pourvu que l’escadre russe soit invitée à sortir du Bosphore au premier vent favorable. La Porte s’y engage formellement.” Fin des citations.

On le voit, la France qui a cette époque (nous sommes au tout début du règne de Louis-Philippe), entame avec vigueur, voire brutalité, une politique anti-catholique et pro-musulmane dans l’ Algérie à peine conquise, sous la férule de la secte maçonnique des saint-simoniens maîtres de l’administration coloniale, est prête à tout pour que la Turquie reste sous domination islamique.

L’ex-Premier Ministre turc Davutoglu en Suisse : «Personne ne sera en mesure d’arrêter la montée de l’islam en Europe.»

La révolution bolchevique

Ainsi la Révolution russe n’est pas arrivée par hasard: il fallait stopper l’expansion de la Russie orthodoxe sur les terres islamiques, au risque de créer l’Union soviétique. C’est pourquoi la fomentation de la révolution bolchevique dirigée par  “80 à 85% de Juifs”, dixit Poutine,  allait très bientôt surgir en Russie…  C’est un peu le même scénario, les mêmes origines, que la guerre actuelle du Moyen-Orient en Libye, Syrie et Irak, rien de nouveau sous le soleil.

Voir à cet effet le très révélateur “email envoyé par l’ex-secrétaire d’Etat Hillary Clinton, aujourd’hui candidate à la présidence des Etats-Unis, qui apporte des détails sur les motivations américaines à «aider le peuple syrien à renverser le régime de Bachar el-Assad».

«La meilleure manière d’aider Israël à gérer la capacité nucléaire grandissante de l’Iran est d’aider le peuple syrien à renverser le régime de Bachar el-Assad» (Source Wikileaks)

L’Histoire se répète, c’est encore la Russie l’empêcheuse de faire les turqueries en rond… Quelle guerre mondiale ou quelle révolution va-t-il en sortir ? Ce sera assurément le chaos, l’Europe en première ligne comme d’habitude.

emiliedefresne@medias-presse.info

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