Mis en ligne le 30 juin sur le site dissident Boulevard Voltaire, cet appel de l’historien Reynald Sécher qui entre totalement dans la résistance à la destruction mémorielle par la République :

« Chaque année, près de Nantes, au début du mois de juillet, un camp d’été pour les 18-28 ans se lance pour reconstruire une chapelle détruite pendant la Révolution par la colonne infernale « Le Cordelier ». De vingt à soixante-dix jeunes, en fonction des années, viennent donner un jour, une semaine, voire même un mois pour rebâtir, pierre après pierre, ce vieux patrimoine breton et français. Renouant avec la vieille tradition du travail manuel, ces jeunes découvrent finalement que dix doigts suffisent pour construire une cathédrale : cette chapelle Saint-Pierre-ès-Liens est leur cathédrale ! Le principe est d’une simplicité biblique : enraciner le présent dans le passé pour construire le futur. En effet, la finalité de la construction est de faire de cette chapelle un mémorial des guerres de Vendée. C’est également une manière de rendre hommage aux courageuses victimes vendéennes qui ont été massacrées pendant la Révolution française. Nous parlons beaucoup, dans les colonnes de Boulevard Voltaire, de transmission et de traditions ainsi que de liens entre le passé et l’avenir. En voilà une preuve concrète et palpable qui existe dans notre pays. Le travail physique et éprouvant que nos sociétés consuméristes s’efforcent d’oublier est ici magnifié. La pioche vient remplacer le clavier ; la pelle, le stylo. La fatigue physique vient remplacer celle de l’écran d’ordinateur. En effet, la finalité de la construction est de faire de cette chapelle un mémorial des guerres de Vendée. Ils porteront des brouettes lourdes, s’adapteront aux problèmes que toute construction pose plusieurs fois par jour. Ils se rendront compte que, finalement, rien n’est impossible tant que foi, ingéniosité et grandeur seront mises au service d’une noble cause. Le camp s’enorgueillit d’être « chrétien et catholique » et ce n’est sans doute pas étranger à son succès et sa pérennité. Son but est de rendre à la France une de ses églises, de rendre une partie de leur histoire aux Vendéens, mais surtout de rendre un temple à Son Dieu. Triple objectif qui réconcilie la France à son histoire, sa culture et ses traditions : en un mot comme en cent, c’est une construction pour affirmer au monde que la France est toujours la fille aînée de l’Église ! L’été prochain, ces jeunes vont construire le toit du cloître de la chapelle. Nous avons donc lancé une grande campagne de dons pour trouver de généreux donateurs qui viendront soutenir par leur don le travail de ces jeunes. C’est à un acte concret que vous êtes conviés ! Nous vous exhortons à donner pour un projet qui a enraciné (et enracine encore aujourd’hui) plus de 1.300 jeunes et en a fait des Français fiers de leur pays, de sa culture et de ses traditions. Un projet anecdotique, une parenthèse dans notre monde moderne, mais qui donne tout son sens à la France éternelle et ses racines chrétiennes. Un projet qui dépasse le simple don (que ce soit financier ou physique) pour construire des œuvres grandioses et mettre en avant le génie français. Devenez les mécènes de cette cathédrale vendéenne ! »

Pour ceux qui seraient intéressés pour soutenir ce projet, ils peuvent consulter le site suivant :

https://dons.memoiredufutur.fr/projet/.

La chapelle en question est celle de Saint-Pierre-ès-Liens, située à Chapelle Basse-Mer, à 20 kilomètres au sud de Nantes, sur la rive gauche de la Loire. Chapelle d’un prieuré bénédictin qui dépendait de l’abbaye de Marmoutier, elle devient au XIIe siècle avec le départ des moines l’église paroissiale de la Chapelle Basse-Mer. Avec le déplacement du bourg, au XIVe siècle, elle devient chapelle secondaire. À la Révolution, elle est vendue à des particuliers qui la redonnent à la paroisse. En mars 1794, en pleine Terreur, elle devient un lieu de massacre puisque plusieurs dizaines d’habitants y trouvent la mort, brûlés vifs par la colonne infernale “le Cordelier”. En 1797, elle est de nouveau nationalisée et rachetée par les mêmes paroissiens qui la restaurent et en confient la gestion à la paroisse.  En 1905, à la suite de la nationalisation des biens du clergé, faute de moyens, la paroisse l’abandonne et elle devient une décharge publique jusqu’au 13 mai 1993, date à laquelle elle est rachetée et confiée à l’association Mémoire du Futur qui entreprend sa restauration.

Le combat mémoriel est indispensable, comme l’affaire du mausolée du Caudillo le prouve. Outre l’appropriation culturelle, la gauche pratique allègrement le négationnisme, la falsification historique, la destruction mémorielle.  La droite perd le combat culturel car elle ne sait pas défendre la mémoire. Cela ne fait pas 30 ans que le mur de Berlin est tombé que déjà on assiste à une intense campagne de réhabilitation de l’URSS sous couvert de dénoncer l’impérialisme océanien, mais en nous faisant avaler toute la propagande de l’impérialisme eurasien. Nous devons nous atteler à défendre notre mémoire, toute notre mémoire, rien que notre mémoire…

Hristo XIEP

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