Où sont ces libertés fondamentales que tout “État de droit” doit assurer ? D’abord, ces droits individuels (liberté, propriété, sûreté, égalité des droits) et ces principes d’organisation constitutionnelle (souveraineté nationale, séparation des pouvoirs, droits concernant la famille, la santé, le travail, les syndicats), où sont-ils donc passés ? Les socialistes au pouvoir et ses alliés n’auraient-ils pas oublié que tout gouvernement digne de ce nom doit veiller scrupuleusement à l’application de ces préceptes de base ?

La liberté est un des piliers fondateurs de notre république. Et l’aspiration de chaque Français à toujours plus de liberté individuelle est tout à fait légitime, mais il est toujours très dommageable que cette exigence puisse avantager une caste, une corporation ou une communauté, au détriment de tout un peuple. Malheureusement, c’est bien ce à quoi nous assistons aujourd’hui, avec un gouvernement toujours très enclin à tendre l’oreille à toutes les revendications catégorielles et communautaires. Il est devenu le promoteur de toutes les minorités. Qui passent continuellement avant l’intérêt général, alors que les solutions aux problèmes majeurs de notre société – insécurité, islamisme radical, immigration massive – ne sont jamais envisagées.

Le “mariage pour tous” qui permet avant tout à des couples homosexuels (qui représentent au mieux, 4 % de la population) de fonder une famille (?) et qui n’est revendiqué que par une infime partie de cette minorité, a-t-il un quelconque intérêt pour la société ? La PMA, que l’on doit autoriser pour toutes les femmes et donc, y compris aux couples de lesbiennes – jusqu’à ce jour seuls les couples hétérosexuels pouvaient y avoir recours – réglera-t-elle les problèmes de natalité ? Contre une identité sexuelle fondée, depuis toujours, sur des données naturelles, la théorie du genre et la reconnaissance des transgenres apportent quoi ? Les lois Taubira – suppression des peines planchers et instauration de la contrainte pénale (peine en milieu ouvert et non plus en prison pour tous les délits de plus de cinq ans) – vont-elles, à part vider des prisons surchargées, favoriser la réinsertion des délinquants ou assurer la sécurité des Français ? Les lois Gayssot, établies sous le second mandat de Mitterrand, en 1990, pour réprimer le négationnisme, mais qui a étendu son champ d’action contre tout acte raciste, antisémite ou xénophobe, sont-elles des réponses de bon sens au travail des historiens ? Non seulement toutes ces lois sociétales n’ont pas créé plus de libertés, mais elles sont devenues liberticides en mettant sous tutelle tous les individus. Sinon, elles permettent à des associations, grassement payées par les contribuables, de pouvoir faire des procès contre tous ceux qui refusent les coercitions sémantiques limitant la liberté d’expression…

Aujourd’hui, au nom des libertés individuelles, même l’ordre moral peut s’acheter. Se vendre, aussi ! On peut très facilement, échanger un sexe contre un autre, louer un ventre pour avoir un enfant, ou se faire du fric en attaquant au tribunal, pour une virgule mal placée ou une expression en trop, tout contrevenant à la pensée unique. Et par ici la monnaie ! C’est le triomphe de la logique de la marchandisation des rapports sociaux. Dans ce domaine, l’incurie et la responsabilité de nos gouvernants sont patentes. La finance mondialisée (l’ennemie de François Hollande !) par un lent travail d’amollissement des esprits, a trouvé, depuis quelques décennies, dans les gouvernements, passés et présents, des alliés de choix. Mais pas seulement : tous les bobos et les précieuses ridicules parisianistes, y ont pris leur part. Et la France n’est plus qu’un vaste terrain de jeu pour tous les apprentis sorciers de la mondialisation et un asile d’aliénés pour tous les gauchistes, soixante-huitards attardés, qui veulent encore donner des leçons de savoir-vivre à un peuple épuisé d’avoir trop supporté leurs inepties. Un peuple qui n’en peut plus, qui est au bord de l’explosion, mais qui ne souhaite plus qu’une chose : un peu d’apaisement, dans une France apaisée !

Claude PICARD

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