Ce n’est très probablement pas sous la présidence finissante de Hollande qu’on verra l’INSEE faire une référence à Notre Seigneur Jésus-Christ dans un de ses articles, même s’il concerne un recensement.
Ce que l’INSEE n’a pas fait (le site internet de l’INSEE n’a même pas fêté joyeux Noël à ses lecteurs, contrairement à beaucoup de sites statistiques en Europe (Espagne, Hongrie etc.), l’Institut national de statistique de Bulgarie (l’équivalent de l’INSEE en Bulgarie), qui n’est pas malade de laicisme aigu, l’a osé.
Après avoir rappelé que “Jésus-Christ est né pendant un recensement de la population” (il s’agit du recensement ordonné par César Auguste, empereur romain de 27 avant N.S.J.C. à 14 après N.S.J.C.), l’institut de statistique commence cet article par les 5 premiers versets du chapitre II de l’Evangile selon Saint-Luc. Ces versets évoquent ce recensement, puis l’obéissance de Saint Joseph qui se rend à Bethléem (nom qui signifie “La maison du pain”) pour se faire recenser, “parce qu’il était de la maison et de la famille de David, pour se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte.”
Cet article évoque ensuite les recensements ayant eu lieu dans l’Antiquité à Babylone, en Perse, en Egypte, au Japon, en Grèce, les recensement des Hébreux et des Romains. Ensuite, il rappelle le recensement de Nuremberg en 1449. L’objectif de ce dernier recensement était de déterminer la nourriture nécessaire en cas de siège de la ville. Voilà une ville qui était prudente et réaliste.
De manière générale, les 3 principaux objectifs des recensements étaient de connaître le nombre d’hommes mobilisable pour la guerre, d’obtenir une base pour l’imposition de la population (imposition qui n’était pas nécessairement aussi importante qu’aujourd’hui dans de nombreux pays européens, notamment la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark et la France) et pour estimer les besoins en approvisionnement, notamment alimentaire, du pays, de la province ou de la ville recensée.
En France (ceci, l’article de l’institut bulgare n’en parle pas), le premier recensement “moderne” eu lieu en 1328. Il a comptabilisé 3,4 millions de feux (c’est-à-dire d’habitations), soit environ 16 à 17 millions d’habitants pour un territoire (à l’époque) de 432 000 km2, soit 78% de la superficie actuelle de la France métropolitaine.
En 1350, la France était plus peuplé (15 millions d’habitants) que la partie européenne de la Russie (12 millions). Au 1er janvier 2016, elle n’est plus qu’en 3e position en Europe (67,3 millions d’habitants en comptant les régions et territoires d’Outre-mer), loin derrière la Russie (146,5 millions) et l’Allemagne (82,2 millions). La population du Royaume-Uni augmente à l’heure actuelle plus vite que celle de la France. Au rythme de 2015, le Royaume-Uni devrait être plus peuplé que la France (outre-mer compris) en 2025 et la France ne sera alors plus que 4e en Europe alors qu’elle dispose de la 2e superficie la plus grande d’Europe.
Il faut noter que le très grand nombre d’immigrés arrivant en Allemagne depuis 2014 a eu comme conséquence, non seulement que l’Allemagne voit à nouveau sa population augmenter, mais que celle-ci augmente même nettement plus vite que la population de la France. En 2015, l’Allemagne a gagné 980 000 habitants alors que la France n’en gagnait que 250 000. Mais à quel prix pour l’Allemagne…
G. Paume

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