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Le 6 juin s’est tenue à Asuncion au Paraguay la 44ème assemblée générale de l’Organisation des Etats américains (OEA). Lors de la conclusion des débats, le secrétaire général Jose Manuel Insulza Salina a déclaré à la dite-assemblé qu’il n’appartenait pas à l’organisation de donner des ordres ou dicter des normes visant à imposer le mariage des homosexuels. Chaque Etat devait se positionner par lui-même sur des questions de cette nature, comme il en est de l’avortement ; ceci chacun en fonction de ses propres valeurs et de sa culture.

Certes il a été rappelé que les lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels (LGBT) ne devaient pas faire l’objet de violence et de discriminations en raison de leurs orientations sexuelles. En revanche, pas la moindre allusion aux possibilités de mariage de même sexe et à la possibilité de fonder une famille reconnue comme telle comme le réclamait le lobby LGBT.

La partie la plus controversée de la résolution présentée par le lobby LGBT recommandait l’abrogation des lois sur la sodomie. Or le Honduras, le Guatemala, l’Équateur, le Paraguay, le Belize, la Jamaïque, le Suriname, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, le Guyana, Trinité-et-Tobago, la Barbade, Sainte-Lucie et le Panama ont expliqué qu’il était impossible pour eux de soutenir une résolution qui s’opposait à leur législation nationale. Si bien que Manuel Insulza Salina a préféré écarter le sujet dans la mesure où il aurait exacerbé les tensions. Mais globalement, s’est dégagé un fait nouveau : treize pays étaient montés au créneau contre le lobby LGBT soit neuf de plus que l’année dernière. Ces derniers étaient auparavant très attentistes et s’étaient abstenus.

N’ayant pas fait progresser leur cause en faveur du mariage homo une soixantaine de militants LGBT ont manifesté violemment. La police les a évacués puis les a interpellés et il y a eu une dizaine de blessés. Avant l’échauffourée les militants LGBT ont insulté des orateurs en les traitant de racistes et de « haineux ». Or il s’agissait tout simplement de défendre la notion de famille lors d’une table ronde sur le sujet. Un peu la même dialectique qu’en France : défendre la famille traditionnelle c’est du racisme. Résultat un certain nombre de délégués ont été outrés. Dans ce cadre les homos ont été battus à plate-couture.

Insulza a reconnu que malgré l’argent dépensé par les Européens et les Pays nordiques en faveur des gays dans le cadre de la Commission inter-américaine des Droits de l’homme, rien n’avait avancé dans le sens désiré par le lobby LGBT.  

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