Lucien Neuwirth, né le 18 mai 1924 à Saint-Étienne (Loire) et mort dans la nuit du 25 au 26 novembre 2013 à l’hôpital Sainte-Périne(Paris), est un homme politique français, principalement connu pour avoir proposé la loi Neuwirth pour l’autorisation de l’utilisation de la contraception orale en 1967. La presse l’a salué comme le “père de la pilule”.

Les “nuisibles” méritent-t-ils une sépulture chrétienne ?

La mémoire de Lucien Neuwirth est célébrée à l’occasion de son décès par la presse unanime : parce qu’il fut résistant, qu’il était gaulliste, se disait catholique, mais surtout parce qu’il était franc-maçon.

La loi qui porte son nom, votée le 19 décembre 1967, aurait libéré les femmes des conséquences de la physiologie, elle les a surtout soumises à l’esclavage du sexe “sans conséquences”. Et au prix de risques sanitaires sérieux, comme si la “galipette”, selon l’expression du général De Gaulle, était plus importante que le renouvellement des générations, la diminution du nombre des embolies pulmonaires ou des cancers du sein. Les conséquences de la loi Neuwirth sont énormes et marquent le début du déclin de la France, déclin non seulement démographique mais moral : un an après nous avons eu “mai 68″, 7 ans après la loi Veil, 45 ans après ‘Flamby” et ses copains…

Son compère en loge Pierre Simon, conseiller de Mme Veil en 1975 promoteur acharné de la contraception et de l’avortement, a bien souligné dans son livre “culte” (De la Vie avant toute chose 1979) le rapport étroit entre l’une et l’autre, et combien fut long le combat pour légaliser la contraception : 20 ans, une fois celle-ci acquise 8 ans suffirent  pour obtenir l’avortement. La Grande Loge de France, dans un communiqué le 26 novembre, a ainsi salué la mémoire de ces deux frères qui lui sont chers.

Une doctrine inchangée.

Les dogmes maçonniques n’ont pas influencé les enseignements de l’Eglise Catholique. La contraception comme l’avortement sont gravement illicites. Si Lucien Neuwirth se disait catholique, c’était un catholique de papier, car il a officiellement méprisé l’enseignement du Magistère, et ne semble pas s’en être repenti …

Sans vouloir préjuger au for interne de son devenir spirituel – tout pêcheur jusqu’à la fin peut se repentir et le Bon Dieu seul en est le juge – on peut être inquiet pour cette âme, ce qui ne dispense pas de prier pour elle.

Comme pour Baroin, il y a quelques années à St François Xavier, la sépulture religieuse, à grands flaflas, à St François de Sales dans le 17ème le vendredi 29 novembre, annoncée dans le carnet mondain du Figaro aujourd’hui, en l’absence de tout repentir dûment exprimé, constitue un scandale public regrettable et injustifié.  Les pierres crieront !

(sources : Figaro du 27 11 2013, communiqué de la Grande Loge de France du 26 11 2013)

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