Journée de repentance hier dimanche 16 juillet : à la suite du président Jacques Chirac expert en contrition sur le dos des Français pour se faire des amis dans la communauté qui n’existe pas, Emmanuel Macron a réaffirmé que la France était responsable de la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942 et de la déportation de milliers de juifs. Jusqu’à François Mitterrand, les présidents qui se sont succédé avaient tous nié la responsabilité de la France et des Français dans cette rafle. «Je ne ferai pas d’excuses au nom de la France. La République n’a rien à voir avec ça. J’estime que la France n’est pas responsable», avait déclaré le président socialiste en 1994.

En présence, pas moins, du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, invité par Macron pour les commémorations du 75e anniversaire de la rafle du Vel d’Hiv, le nouveau président de la République a clamé que “c’est bien la France qui organisa” cette rafle en juillet 1942 ainsi que la déportation de milliers de juifs. “Pas un seul Allemand” n’y participa, a souligné le chef de l’État pour bien marquer sa position accusatoire envers une France qu’il considère entièrement responsable de cet épisode de l’histoire de la seconde Guerre Mondiale.

L’actuel président a rendu hommage à Jacques Chirac et a exprimé qu’il souhaitait “que se perpétue le fil tendu en 1995” par l’ancien président de la République, premier à reconnaître la responsabilité de la France dans les persécutions contre les juifs. “Je récuse les accommodements et subtilités de ceux qui prétendent que Vichy n’était pas la France“, a poursuivi le chef de l’État. “Vichy, ce n’était pas tous les Français, mais c’était le gouvernement et l’administration de la France”, a-t-il lancé.  “Alors oui, je le redis ici, c’est bien la France qui organisa la rafle puis la déportation et donc, pour presque tous, la mort des 13.152 personnes de confession juive arrachées les 16 et 17 juillet à leur domicile“, a déclaré le président de la République. 

C’est la culpabilité collective de toute la France et de tous les Français que professe ainsi Emmanuel Macron. C’est donc au tour de l’énarque-technocrate de la bande à Hollande de rendre la France responsable des exactions nazies sur son sol pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour complaire à une communauté pour qui la repentance « ce n’est jamais assez » et qui en veut “toujours plus” ! C’est l’antique loi du talion revisitée en nos temps post-modernes qui s’exerce “jusqu’à la troisième et à la quatrième génération”… Et plus.

Pourtant même un fils d’Israël comme Eric Zemmour ne partage pas cette vision culpabilisante de l’histoire française, ce qui est vrai choque ses coreligionnaires. Dans les colonnes d’Actualités Juives du 9 juin 2016 on pouvait lire un compte-rendu acerbe d’un débat du polémiste avec le grand rabbin Gilles Bernheim organisé à la Grande synagogue le 1er juin 2016.

« Éric Zemmour a livré sa vision de l’histoire de Vichy selon sa grille idéologique qui heurte les consciences : Vichy a protégé les Juifs français car 90% d’entre eux ont survécu, les statuts des Juifs n’ont tué personne, Pétain comme De Gaulle sont dignes d’admiration, les Juifs d’Europe centrale sont responsables de l’antisémitisme dont ils étaient les victimes en prenant le travail des “Français” ». Et le journaliste juive de conclure : « Des propos donnant la nausée ».

Quoiqu’il en soit des vomissements de certaines moralisatrices, Zemmour propose un regard différent que la doxa dominante sur la question. Pour sortir de l’idéologie de la repentance…

Francesca de Villasmundo

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